Jeux olympiques: la pandémie, invitée indésirable de la cérémonie d’ouverture à Tokyo
Après un report d’un an, les 32e Jeux olympiques de l’ère moderne s’ouvrent à Tokyo, ce vendredi, dans un contexte hors du commun. La pandémie de Covid-19 pèse encore très lourd sur cet événement, et entre la crise sanitaire et ses conséquences désastreuses, le Japon n’a pas vraiment le cœur à la fête.
Élections au Mali : pourquoi le gouvernement a changé d’avis sur l’organe unique
La création de ce dispositif a été validée le 7 juillet en conseil des ministres. Une décision à rebours de celle du gouvernement précédent, qui estimait le temps imparti trop court pour le mettre en place. « La création de l’organe unique de gestion des élections permettra de minimiser les contestations post-électorales ». Le 15 juillet, alors qu’il défendait sa feuille de route devant le Nigérian Victor Adeleke, représentant de la mission du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine (UA), le nouveau chef du gouvernement malien, Choguel Kokalla Maïga, l’a rappelé : la création d’un organe unique de supervision et de gestion en vue des quatre scrutins prévus en 2022 – présidentiel, référendaire, législatif et communal – est une priorité de la transition. Pourtant, elle avait un temps été mise en suspens, le précédent gouvernement affirmant craindre que sa mise en place ne retarde les élections prévues à l’issue de la transition.
Sahel: l’armée française annonce la mort de deux cadres du groupe terroriste EIGS
L’état-major des armées françaises annonce ce jeudi soir la mort de deux cadres de l’EIGS. Deux hauts-responsables de l’organisation terroriste État islamique au Grand Sahara, abattus dans la nuit de mercredi à jeudi, par les forces de l’opération Barkhane, dans le nord-est du Mali. Selon l’état-major des armées françaises, les deux hommes ont été abattus au sud de Ménaka. Il s’agit de Rhissa al-Sahraoui, présenté comme homme de confiance du chef du groupe État islamique au Grand Sahara. Il aurait joué un rôle important dans le recrutement et la formation de combattants armés. Et il aurait également participé à l’attaque d’Inatès contre les forces nigériennes, en décembre 2019, qui avait coûté la vie à plus de 80 soldats nigériens et provoqué une onde de choc dans le pays. Trois jours de deuil national avaient été décrétés. L’autre cadre de l’EIGS que l’armée française dit avoir abattu est Abou Abderrahmane al-Sahraoui. Il jouait selon l’état-major un rôle d’autorité morale puisqu’il rendait la justice et prononçait les sentences les plus graves comme des condamnations à mort. Il est ce qu’on peut appeler « un vétéran » puisqu’en 2012, il était déjà membre du Mujao, mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui deviendra un peu plus tard l’EI.
Le pouvoir burundais suspend les activités minières pour renégocier tous les contrats
Après avoir critiqué pendant plusieurs mois des contrats avec plusieurs sociétés internationales qui opèrent dans le domaine des terres rares, de l’or ou encore du coltan, le président burundais Évariste Ndayishimiye a ordonné de suspendre toutes les activités d’extraction minière par ces sociétés depuis le 14 juillet, en attendant la renégociation des conventions qui les lient, comme le ministre en charge des Mines le confirme à RFI. « Nous sommes assis sur un véritable trésor ! », « l’avenir est prometteur ! » ou encore « le Burundi va dire adieu à la pauvreté ! » : ce sont là quelques-uns des mantras qui revenaient régulièrement dans la bouche du défunt président burundais Pierre Nkurunziza durant ses dernières années de pouvoir, lorsqu’il faisait miroiter aux yeux de ses compatriotes les revenus qu’ils allaient bientôt tirer de la vente des minerais dont « regorge » le sous-sol burundais. Pour le pouvoir burundais en effet, le Burundi est tout comme son voisin congolais : « un scandale géologique » passé inaperçu parce qu’ils avaient les yeux fixés sur l’immense République démocratique du Congo.
La rédaction