Réconciliation nationale au Burkina Faso : bientôt un forum national
Le mercredi 21 avril 2021, au cours du conseil des ministres, le ministre d’État chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale Zéphirin Diabré a présenté son rapport sur le processus de la réconciliation nationale. Plusieurs axes majeurs ont été définis parmi eux, quatre stratégiques devront aboutir à l’organisation d’un grand forum national dans les semaines ou les mois à venir.
Burkina : 4 soldats tués dans une embuscade à Yirgou
4 soldats ont perdu la vie mercredi dans une embuscade contre une équipe en patrouille mixte des FDS+VDP du détachement de Yirgou (Centre Nord), selon de sources locales. On compte 2 blessés, 1 véhicule pick-up incendié et un autre emporté.
Le 1er janvier 2019 Yirgou avait été le théâtre d’un drame ethnique qui avait fait 49 morts, majoritairement des Peulhs selon un bilan officiel mais pour le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (Cisc), ce sont plus de 200 personnes qui ont péri dans ce drame.
Tchad : l’opposition dénonce un « coup d’état institutionnel »
Alors que Mahamat Idriss Déby, fils du président tchadien assassiné, Idriss Déby Itno, a pris le pouvoir mercredi. Ses rivaux dénoncent un « coup d’État » institutionnel. Les principaux partis d’opposition tchadiens n’ont pas été convaincus par la « Charte de transition » établie.
Les partis de l’opposition tchadienne ont prévenu la France, qu’aucune ingérence ne serait tolérée : _ »Les partis politiques mettent en garde les autorités françaises notamment le président français Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et les généraux de l’armée française de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures du Tchad. » a précisé _Mahamat Bichara, porte-parole de la coalition des partis contestataires.
RDC : l’ex-ministre Willy Bakonga arrêté à Brazzavile
Chargé de la mise en œuvre de cette mesure-phare du président Félix Tshisekedi sous l’ancien gouvernement, l’ex-ministre a été arrêté au Congo alors qu’il tentait de s’enfuir vers la France. « Willy Bakonga, ancien ministre de l’Enseignement de la RDC, a été débarqué mardi soir d’un vol d’Air France en partance pour Paris, à la demande de Kinshasa qui sollicite son extradition », a précisé une source policière à Brazzaville.
Willy Bakonga était recherché par le parquet de la RDC depuis le 16 avril dans le cadre d’une affaire de détournement des fonds alloués au financement de la gratuité de l’enseignement primaire public. Il est soupçonné du détournement de frais de fonctionnement d’écoles, de création d’écoles fictives et du versement de salaires à des enseignants fictifs. « Il est détenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation », ex-direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a ajouté la même source à Brazzaville sans plus de commentaire.
Dans son discours annuel, Poutine demande à l’Occident de ne pas franchir la ligne rouge
Vladimir Poutine a promis, mercredi 21 avril, à ses rivaux étrangers une riposte « dure » s’ils tentaient de s’en prendre à la Russie, sur fond de tensions croissantes avec l’Occident et avant des manifestations d’opposition menacées de répression.
Washington et l’Union européenne dénoncent depuis des semaines le déploiement de dizaines de milliers de soldats russes aux frontières de l’Ukraine. Ils critiquent sans relâche l’emprisonnement du principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, en grève de la faim depuis trois semaines et qui serait mourant selon ses proches.
Le président russe, dans son grand discours annuel, a adressé une mise en garde à ses adversaires étrangers. « Les organisateurs de provocations menaçant notre sécurité le regretteront comme jamais ils n’ont eu à regretter quelque chose », a-t-il martelé. « J’espère que personne n’aura l’idée de franchir une ligne rouge », a-t-il encore dit, promettant une riposte « asymétrique, rapide et dure ».
Son porte-parole Dmitri Peskov a précisé aux agences russes que ces lignes concernaient les intérêts de Moscou, l’ingérence dans la vie politique intérieure et tout propos « insultant » pour le pays.
La Rédaction