Adhésion à la majorité présidentielle : « cela ne signifie pas aller à la soupe », Clément Sawadogo

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POINT-DE-PRESSE-DE-APMP

Ces derniers moments, l’on constate un flux massif des partis politiques vers la majorité présidentielle. Ce 4 mars 2021 lors d’un point de presse tenu à Ouagadougou, le coordonnateur de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) Clément Sawadogo, a indiqué que tous ceux qui veulent contribuer à la construction de la nation sont les bienvenus. Ainsi, 11 nouveaux adhérents ont été présentés aux journalistes.

11 partis politiques ont demandé à rejoindre l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP). L’APMP devra compter 71 partis membres, soutient son coordonnateur Clément Sawadogo. Il faut aussi ajouter que le Mouvement Patriotique pour le salut (MPS) a manifesté sa volonté de faire partir de la mouvance présidentielle, mais sa demande n’a pas encore été acceptée a dit clément Sawadogo. « Des demandes d’adhésion ont été rejetées. En effet, il y a des gens qui créent des partis sans intérêt politique », a-t-il souligné.

Et de préciser que le départ des partis vers la majorité ne signifie pas aller à la soupe, mais une volonté de contribuer à construire le Burkina Faso, avant d’inviter tout le monde à une concertation et un dialogue, pour résorber les défis auxquels fait face le pays. La question de savoir si l’on doit craindre l’existence d’un parti unique dans l’avenir au Burkina Faso, le président de l’UNIR/PS (membre de l’APMP) Bénéwendé Stanislas Sankara a répondu par la négative, indiquant que tout est cadré par la législation. Toujours dans cette optique, Clément Sawadogo a appelé le nouveau chef de file de l’opposition à un esprit républicain car dit-il, les querelles et les guéguerres politiques ne sont pas une solution aux problèmes du pays.

Parlant du report des municipalités, le coordonnateur de l’APMP a fait savoir que l’opposition a été d’abord consultée sur le sujet. Des explications de Bénéwendé Stanislas Sankara, le report de ces élections étaient inévitable, parce qu’il fallait lire et relire le code sur les collectivités territoriales qui avait été acté, pourtant la tenue des votes étaient prévu dans le mois de mai. D’où la nécessité de reporter le scrutin d’au moins un an.

De l’information selon laquelle des terroristes ont été libérés, Clément Sawadogo a indiqué qu’on ne peut ni confirmer ni infirmer la véracité de l’écrit. Il dit ne pas se rappeler d’une quelconque discussion sur le sujet. Au contraire, il rejette automatiquement l’idée de négocier avec « les hommes du mal », comme l’avait signifié le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, pendant la campagne électorale. Est-ce que le Burkina Faso va accepter concéder quelque chose aux terroristes ? S’interroge monsieur Sawadogo, qui ne demande que la paix.

Au cours des échanges, la suspension du stade du 4 août de Ouagadougou a été abordée. Et selon le président du NTD (membre de l’APMP) Vincent Dabilgou, aucun budget n’a été consacré à la maintenance du stade. Il trouve qu’il faudra agir vite et maintenant, en réhabilitant l’infrastructure, afin qu’elle réponde aux exigences de la Confédération africaine du football (CAF). Mais, s’interroge Vincent Dabilgou, est-ce que le coût de la réhabilitation ne peut pas construire un nouveau Stade ? Dans tous les cas, il a laissé entendre qu’une solution doit être trouvée.

Nicolas BAZIÉ

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