Aéroport de Ouagadougou : Inauguration d’un nouveau service médical équipé pour répondre aux urgences et dispenser des soins ponctuels

L’aéroport de la capitale Ouagadougou se met au diapason des exigences internationales réglementaires relatives aux urgences de santé publique dans le domaine de l’aviation civile. Ce lundi, 5 octobre, l’aéroport a accueilli une cérémonie d’inauguration de son nouveau service d’assistance médicale et d’urgence sanitaire. La cérémonie a eu lieu en présence de la ministre de la Santé Claudine LOUGUE, du ministre en charge des transports, Vincent DABILGOU, du ministre en charge du Tourisme, Abdoul Karim SANGO dont le ‘’département fait bon ménage avec le transport’’, du président du Conseil Supérieur de la Communication, Mathias TANKOANO et de hauts responsables de la sécurité, de l’aviation, de l’administration…

 Le prestataire de service sanitaire est un privé, Trans-Med-International- (T.M.I) dont l’associé gérant est le burkinabè Emmanuel ZOMBRE. Il avait à ses côtés son partenaire Mahieddine TAHRAOUI président de la société TRANS MED INTERNATIONAL ASSISTANCE, localisée à PARIS  (France), et spécialisée dans ce secteur d’activité.

L’aéroport de Ouagadougou, est une citadelle qui regroupe des compagnies aériennes, des services, d’entreprises, des commerces, des équipes de pompiers, policiers, douaniers, gendarmes. Malgré le faible trafic sur l’aéroport et les quelques incidents rapportés, l’aéroport de Ouagadougou manquait d’une bonne organisation des secours et de prise en charge sur place des victimes en cas de catastrophe aérienne. L’existence du plan de mesures d’urgence en cas d’accident est destinée aux premiers secours en attendant le renfort coordonné des secours médicaux externes.

Selon Emmanuel ZOMBRE, le gérant associé de TMI Burkina, le projet sanitaire dont l’infrastructure est réalisée sur un site d’environ 76m2, comporte un bureau dédié aux médecins, une salle de soins infirmiers, une salle d’attente des patients, deux salles d’hospitalisation équipées de lits, une douzaine de fauteuils roulants, un dépôt pharmaceutique et une salle de déchoquage. La structure emploie 12 personnes permanentes et 13 vacataires. Deux ambulances médicalisées équipées pour les secours d’urgence et un camion élévateur pour le transport des personnes à mobilité réduite ont été présentés à l’assistance.

Ce nouveau service vise ainsi à apporter la meilleure réponse aux besoins en soins urgents des usagers de l’aéroport de Ouagadougou. Un passager au départ, à l’arrivée ou en transit peut faire un malaise, un personnel travaillant à l’aéroport peut être confronté à un problème médical, désormais à l’aéroport international de Ouagadougou,  si vous avez besoin d’une aide médicale d’urgence, l’équipe de TMI est présente chaque jour, 24 heures sur 24, et 365 jours par an pour veiller et prendre en charge les accidents qui peuvent survenir en zone aéroportuaire.

Du COVD-19 au futur aéroport de Donsin…

Le délégué des activités aéronautiques nationales, Hyacinthe COMPAORE a souligné que l’inauguration du nouveau service d’urgence sanitaire colle au contexte de crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus. Aussi ce nouveau service médical va renforcer les mesures prises dans le cadre de l’audit de certification en cours à l’aéroport de Ouagadougou. Un aéroport est toujours une porte d’entrée épidémique. C’est pourquoi, en lien avec la pandémie du COVID-19, M. COMPAORE a remercié les dirigeants de TMI qui ont la responsabilité d’assurer le service sanitaire et qui ont offert à l’aéroport de Ouagadougou, deux caméras thermiques ultra moderne pour la prise de température dans les zones d’arrivée des passagers.

Le ministre en charge des transports, Vincent DABILGOU, a affirmé que la décision a été prise de rendre performant l’aéroport de Ouagadougou en attendant le déménagement à Donsin. «Dans le domaine de la santé, il n’y a pas d’attente, dit le ministre des transports. C’est pour ça que nous avons pensé que notre aéroport devait continuer à donner à la face du monde toute sa performance même si nous devons déménager d’ici là » a fait savoir le chef du département Transport du gouvernement burkinabè.

Ag Ibrahim