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AFFAIRE BAHAN YENILO :« C’EST LA HAINE CONTRE L’ANEB ET SES MILITANTS » Alexis Zabré

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L’Association Nationale des Etudiants Burkinabé (ANEB) a animé un point ce presse le mardi 13 mars 2018 pour exiger la levée des sanctions qui pèsent sur l’étudiant BAHAM Yénilo . Elle dénonce le refus des autorités universitaires d’appliquer les décisions judiciaires. Les responsables de cette structure exigent également le départ sans condition des forces de sécurité au sein de l’université.
Les étudiants des universités publiques , sous la direction du Comité Exécutif de l’ANEB avaient engagé une lutte pour l’annulation de la sanction qualifiée d’injuste et disproportionnée contre l’étudiant BAHAN Yénilo . Suite au mot d’ordre de grève suspendu pour donner la chance à une médiation afin d’aboutir à l’annulation de la sanction , l’ANEB se dit surpris de l’attitude des médiateurs dans cette crise . Pour l’ANEB , aucune solution n’ a été proposée par les dits médiateurs ( le médiateur du Faso, la ligue Islamique , les structures d’étudiants à caractère confessionnel, et certains enseignants ) .
Alexis Zabré Président de L’ANEB Ouaga

Ainsi, après les conseils de discipline de l’université Ouaga I et devant le tribunal administratif, dont le premier recours a abouti à a suspension de la décision du conseil de discipline , l’étudiant BAHAM Yénilo n’est pas rentré dans ces droits . Selon l’ANEB , depuis la suspension de la décision du conseil de discipline le 26 janvier 2018 , les autorités universitaires et l’UFR /LAC refusent à l’étudiant BAHAM Yénilo de s’inscrire à l’université de Ouaga I .
Aux yeux de l’ANEB , cette décision est injuste et infondé .« C’est la haine contre l’ANEB et ses militants qui est à la base de tous ces comportements anti démocratique de nos autorités » a déclaré Alexis Zabré Président de L’ANEB Ouaga. Au lieu d’appliquer les décisions judiciaires à cette crise , les autorités universitaires ont préféré déployer « des forces dites de sécurité » dans les espaces universitaires en violation des franchises et libertés académiques a-t-il ajouté .

Le comité exécutif de l’ANEB dénonce le déploiement de ces forces dites de l’ordre dans les espaces universitaires et exige leur départ sans condition.
Fiakofi Kossi (stagiaire)
Bernard HIEN

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