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Christophe Castaner était au courant dès le 2 mai, dès le lendemain donc, des violences commises par Alexandre Benalla et Vincent Crase, place de la Contrescarpe à Paris. Ce dernier avait été filmé aux côtés d’Alexandre Benalla, en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai dernier à Paris.
Il convoque alors son employé Vincent Crase, qui lui explique avoir agi en tant que gendarme réserviste rattaché à l’Elysée. C’est faux: Vincent Crase n’avait aucune autorisation, mais Christophe Castaner assure qu’il n’en savait rien à ce moment-là.
Il se met alors en lien avec l’Elysée et décide d’appliquer la même sanction qu’à Alexandre Benalla soit quinze jours de suspension. Et ce n’est que lorsque l’affaire éclate au grand jour et que des faits nouveaux apparaissent que Christophe Castaner décide d’engager une procédure de licenciement contre son collaborateur.
Christophe Castaner a annoncé ce mardi, face aux sénateurs de la commission d’enquête, que Vincent Crase, qui était sous contrat avec la formation La République en marche, a été informé le 20 juillet dernier par courrier d’une procédure de licenciment à son encontre.