L’affaire qui était pendante devant les tribunaux a connu un dénouement favorable pour la CCI-BF qui a été restituée dans ses droits. Pour mettre la lumière sur ce dossier, les responsables de ladite structure étaient face à la presse ce mardi 19 mai 2020 à Ouagadougou.
On se rappelle que depuis quelques temps la chambre de commerce et d’industrie du Burkina a été l’objet d’une campagne de désinformation menée par un groupe de personnes physiques regroupées au sein d’une association non reconnue par les pouvoirs publics prétendant agir au nom et pour le compte de l’institution consulaire. Portée devant les tribunaux, l’affaire a eu une issue favorable pour la CCI-BF.
« La chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso jouit d’une pleine légitimité auprès des pouvoirs publics qui l’on instituée comme un corps constitué de l’État habilité à défendre les intérêts généraux du commerce, de l’industrie et des services» c’est ce qu’a laissé entendre Mamady Sanon, vice-président de la CCI-BF au cours du point.
A l’en croire, contrairement aux allégations de M.Ouédraogo dont les différentes actions défrayaient la chronique, il confirme qu’il n’en est rien. Pour lui, les actions intentées en justice par le Sieur Ouédraogo étaient d’une motivation simplement mercantile. « Il a voulu signer un contrat avec la CCI-BF dans le seul but de se faire de l’argent. Chose que nous lui avons simplement étayé en long et en large afin qu’il retrouve raison et se mette dans la tête que la CCI-BF reste et demeure dans la légalité » a expliqué Mamady Sanon.
Au sujet de l’association créée, Me Rodrigue Bayala, conseiller de la CCI-BF, a signifié qu’elle est en violation des lois et règlements. Aussi, la demande de reconnaissance introduite auprès du Ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale n’a pas obtenu une suite favorable. Et de poursuivre que ce fondant sur le fait que cette association non reconnue usurpait la dénomination, le sigle et les attributions de la CCI-BF enregistré au niveau de l’OAPI, ils ont saisi le juge des référés contre les initiateurs de ce projet.
Par ailleurs, les conférenciers ont une fois de plus rappelé que la CCI-BF est la meilleure en Afrique. « Nous avons une reconnaissance réelle à l’interne et à l’externe, c’est un travail destructeur. Des responsables ont rencontré le dit monsieur mais il n’a pas voulu faire profil bas. Et comme il n’y a pas de vide juridique nous avons décidé de ne pas laisser ternir l’image d’une telle institution par des individus qui pense qu’il y’a un pactole à récupérer. Heureusement pour nous, malheureusement pour lui, il y’a des hommes dans ce pays qui savent dire le droit», ont- ils conclus.
Wendemi Annick KABORE
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