[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
La Coalition Citoyenne pour la Protection de l’Environnement (CCPE) a convié la presse le vendredi 31 mai 2019, à Ouagadougou. L’objectif de la rencontre était d’exprimer leur désaccord sur le projet de destruction d’une partie de la forêt classée de Kua.
Depuis un certain temps, c’est le projet de déclassement de la forêt classée de Kua qui défraie la chronique au Burkina Faso. En effet, les défenseurs de l’environnement et les initiateurs du projet ne sont pas encore parvenus à trouver un terrain d’entente. Ainsi, beaucoup d’organisations de la société civile ont fait de ce combat leur cheval de bataille. En vue de mutualiser leurs efforts et constituer un réseau plus fort de lutte, de veille et d’interpellation, des organisations se sont regroupées pour former la coalition Citoyenne pour la Préservation de l’Environnement. Pour la coalition, il est aujourd’hui un devoir citoyen pour toute personne soucieuse de l’avenir des futures générations, de faire sienne la lutte pour la préservation de l’environnement.
A en croire les membres de la coalition, le projet de construction de l’hôpital est un acte salutaire, mais c’est le site choisi qui pose problème. C’est pourquoi, ils expriment un non catégorique à cette tentative de déclassement. Il faut noter que la forêt de Kua, regorge de nombreux avantages environnementaux qui sont entre autres : 5 sources d’eau naturelle dont une pérenne, une réserve de ONEA pour l’approvisionnement de la ville de Bobo-Dioulasso en eau potable, 170 espèces végétales ligneuses et herbacées et 112 pieds à l’hectare soit environ 40 000 pieds pour l’ensemble de la forêt. Pour mieux réussir leur combat, les conférenciers lancent un appel à l’ensemble des citoyens pour un front commun contre ce qu’ils qualifient de crime écologique. Cela devrait permettre d’éviter le risque de perte de la biodiversité biologique et génétique.
Michel Caboré