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Depuis un certain temps l’actualité du Burkina Faso, est animée par le déclassement de la forêt classée de Kua, dans la région des hauts bassins, à Bobo dioulasso. En effet, les autorités envisagent détruire une partie de cette forêt pour construire un hôpital, en partenariat avec la Chine populaire. Cependant, ce projet est mal perçu par les défenseurs de l’environnement, qui expriment un non catégorique. Ainsi, les réactions ne cessent de se multiplier. Pour le SYNTETH, il s’agit d’un crime écologique prémédité par les autorités en place. C’est pourquoi, il lance un appel à l’endroit de tous les burkinabé, à faire barrage à ce projet. « Le SYNTETH, appelle la société civile, les pouvoirs publics, tous ceux qui sont soucieux de l’avenir de ce pays à s’opposer à ce suicide collectif engagé par le pouvoir actuel ».
Les premiers responsables du SYNTETH exhortent les autorités du ministère à prendre leur responsabilité pour ne pas accompagner « le sacrifice de la génération future ». En rappel, le samedi 27 avril dernier à Bobo Dioulasso le SYNTETH, à travers une conférence de presse prenait l’opinion publique à témoin « d’un suicide écologique » qui se préparait contre la forêt de Kua. Malheureusement, cette interpellation a été lettre morte en ce sens où le gouvernement tient toujours à son projet de destruction dont les conséquences ne seront pas négligeables. Ce qui inquiète plus le SYNTETH c’est que le jeudi 16 mai 2019, le premier ministre Christophe Marie Dabiré, aurait affirmé que « la forêt classée de Kua, sera déclassée en vue de la construction d’un hôpital ».
Michel Caboré
