Embourbé dans les scandales, le président sud-africain Jacob Zuma a finalement annoncé mercredi soir 14 février sa démission « avec effet immédiat », cédant aux pressions de sa propre formation politique, le Congrès national africain (ANC).
Après une ultime bravade télévisée dans l’après-midi, le chef de l’Etat a annoncé en soirée qu’il obtempérait aux ordres de son parti, qui le menaçait d’un vote de défiance au Parlement.
C’est à la fin de son allocution télévisée que Jacob Zuma a finalement annoncé sa démission. Une démission qu’il dit motivée par la crainte de voir des violences ou des divisions au sein de son parti, l’ANC.
« Aucune vie ne devrait être perdue en mon nom. Mais aussi, l’ANC ne devrait jamais être divisé en mon nom. J’en suis arrivé à la décision de démissionner de mon poste de président de la République, une décision à effet immédiat. Même si je suis en désaccord avec le leadership de mon organisation. »
« Je dois accepter que mon parti et mes compatriotes veulent me renvoyer, a-t-il poursuivi. J’ai toujours été un membre discipliné de l’ANC. Aussi longtemps que je vivrais, je continuerai à servir le peuple sud-africain mais aussi l’ANC, l’organisation que j’ai servi toute ma vie. »