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Ateliers, sommets, forums… se multiplient sur le continent pour venir à bout de la corruption, reconnue comme une gangrène à l’expansion économique du continent. Mais pour l’heure, visiblement, rares sont les pays africains à avoir totalement éradiqué la corruption de leurs systèmes. Pourtant, ce ne sont pas les exemples de bonne gouvernance et de transparence qui manquent.
Début 2018, le Fonds souverain norvégien, le plus important au monde, a mis en place des mesures strictes de transparence auxquelles sont sommées de se plier les quelque 9 000 entreprises qui le composent. En clair, les conseils d’administration de chaque entreprise doivent s’assurer non seulement que des politiques anti-corruption ont été bien appliquées, mais aussi que celles-ci ont été clairement communiquées aux employés.
De quoi s’agit-il ? En premier lieu, chaque entreprise est soumise à la transparence fiscale ; les impôts devraient être payés là où la valeur économique est générée, précise le fonds, qui place les revenus du pétrole norvégien dans des entreprises. Aussi, la rémunération des patrons doit s’aligner à la valeur à long terme de l’entreprise. Pour cela, le plafond de la rémunération pour l’année à venir doit être connue d’avance. Autre mesure phare, l’interdiction de la concentration des pouvoirs.
Pour le Fonds, toutes ces mesures de lutte contre la corruption devraient permettre de renforcer la confiance des investisseurs dans ces entreprises, et donc dans le pays qui défend ainsi un accès à la transparence sur les dépenses publiques.
Supprimer les disparités
Tout comme le Fonds souverain, le royaume est également doté d’institutions fortes dirigées par des personnalités et élus probes. En effet, en Norvège, la corruption des élus est un péché capital immédiatement ré-appréhendé. Des ministres sont par exemple sommés de garder les moindres factures afin de justifier les budgets. Ou encore les résidences de fonction des élus sont aussi modestes que ceux d’un citoyen lambda.
De l’avis des ONG de lutte contre la corruption telle que Transparency International, cette sobriété politique permet une répartition équitable des richesses, évitant d’exacerber les tensions.
L’autre force de la Norvège, c’est aussi l’indépendance du système judiciaire ou encore la liberté de la presse. Selon le dernier indice de lutte contre la corruption de Transparency, la Norvège est parmi les pays les moins corrompus au monde avec un score de 85 sur 100. Seuls le Danemark (90 points), la Nouvelle-Zélande (90), la Finlande (89) la Suède (88) et la Suisse (86) font mieux.
En Afrique, certains pays essaient également de suivre cette tendance. Le Botswana ou encore le Ghana ont fait de la lutte contre la corruption un créneau indiscutable.
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