[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
En partenariat avec l’ONG italienne MANITESE et financé par l’agence de Coopération au Développement (AICS), le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Beouindin a procédé au lancement du projet « entreprises sociales innovatrices et participation des migrants pour l’inclusion sociale au Burkina Faso ». La cérémonie a lieu ce mardi 12 février 2019 à Ouagadougou.
Après plus de deux heures d’attente sous une pluie de poussière, le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Beouindin annonce sa présence sur le site du projet pour procéder à son lancement officiel. D’un coût global de 46.567.699 FCFA, le projet « entreprises sociales innovatrices et participation des migrants pour l’inclusion sociale au Burkina Faso » est prévu pour durer dix-huit mois. Selon le maire, le projet se révèle original que novateur dans son contenu.
Des activités qui seront développées
A en croire Domenico Bruzzone, directeur du bureau régional AICS, ce projet permettra de renforcer les connaissances de l’agriculture urbaine à savoir maîtriser la filière et les bonnes pratiques, définir un plan d’action de renforcement de capacités et d’appui en équipement d’une centaine de femme exerçant dans l’activité. Et de renchérir qu’il s’agira par ailleurs de former et encadrer l’organisation du secteur agricole dans la ville de Ouagadougou. Aussi, Domenico Bruzzone a relevé que les bonnes pratiques seront partagées en vue de réduire la pauvreté et valoriser les productions locales.
Pour le maire, au titre des activités qui seront développé à travers ce projet, il sera question pour eux de faire une cartographie des périmètres maraîchers urbains et un recensement des productrices en vue d’obtenir des détails sur le maraîchage urbains ainsi que sa distribution dans le territoire de la ville de Ouagadougou. Par ailleurs, Armand Beouindin a ajouté qu’un concours dénommé « jeunes talents burkinabé » sera organisé par la mairie à l’endroit des jeunes de moins de 35 ans sur les thèmes de l’innovation technologique appliquée au développement des filières agroalimentaires. Aussi dit-il : « pour le compte des maraîchers de la commune de Ouagadougou, la mairie à travers le soutien de l’organisation internationale de la francophonie à hauteur de 20.000 € assurera la formation de 200 maraicher dans les prochains jours ».
Ce que pensent les bénéficiaires
Abdoul Wahabou Ilboudo, président des maraîchers tanghin barrage a salué cet acte salutaire de la mairie. « Ce projet va permettre à de nombreuses femmes d’avoir des occupations et de subvenir au besoin de leur famille » a-t-il souligné. Quand au nombre de personnes travaillant sur ce site, Abdoul Wahabou Ilboudo a affirmé que plus d’une cinquantaine de personne y travaille. Cependant, il déplore toujours le manque d’eau qui ne facilite pas le travail des maraîchers. « Souvent 21h atteint les femmes à la recherche d’eau pour arroser les plantes. Ce qui n’est pas simple. Si la commune pouvait nous aider avec un autre forage cela nous permettrait de gagner en temps et de produire davantage » a-t-il conclut
Wendemi Annick KABORE