Alerte Migration-Afrique à fait le constat suivant au cours de l’année écoulée : de 38 nationalités, 19900 migrants séjournent présentement dans des centres de détention, et 3000 burkinabés résident toujours en Libye et souhaitent regagner le Burkina Faso. Les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables dès lors qu’elles sont bien gérées. Cependant au cours de l’année 2017, seul 1300 migrants venus de la guinée Conakry et de la Libye ont pu fouler le territoire national burkinabè et 3000 restes sur le territoire libyen. Pour apporter son soutien Alerte Migration Afrique après avoir lancé des actions de plaidoyer, revient avec un SOS pour venir en aide à ces personnes.
Ces plaidoyers ont porté d’une part, sur des recommandations adressées au BurkinaFaso par le comité pour la protection de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille et d’autres part sur l’urgence d’intégrer dans les plans de développement communaux, le volet intégration et réinsertion socio-économique des migrants de retour. Ces actions selon le coordinateur général Sébastien Ouédraogo, d’Alerte Migration-Afrique visent à interpeller les autorités sur la nécessité de mettre en œuvre leurs recommandations.
L’association Alerte Migration, devenu alerte migration Afrique au cours de l’année 2017, se donne plusieurs défis qui sont entre autre l’organisation d’un forum dénommée forum des migrations africaines, de susciter la création d’un réseau de journaliste sur la migration, la réalisation des études de publications de recherches sur les migrations et entrevoit un séminaire qui vas regrouper les acteurs gouvernementaux, législatifs, de la société civile, des leaders d’opinion sur les enjeux liés à leurs recommandations.
L’association espère relever ces défis dans les années à venir afin de faire valoir son slogan « partir ou rester je suis un migrant ».
Mireille BAILLY (stagiaire)