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L’affaire commence au mois de décembre, lorsque dans un prêche, diffusé plus tard sur les réseaux sociaux, cet imam de Toulouse prononce une phrase jugée antisémite.
L’imam est algérien mais son responsable hiérarchique est la Grande mosquée de Paris. Cette dernière mène l’enquête et estime que l’imam s’est « excusé de sa bonne foi ».
Pourtant, cette semaine, depuis Alger, le ministre des Affaires religieuses prend la parole et dénonce des accusations « mensongères ».
Pour lui, l’Algérie est une école en matière de déradicalisation et les différentes doctrines religieuses observées en Algérie sont faites de modération. Il s’en prend alors à certains médias occidentaux, qui, selon lui, utilisent ce genre d’information pour s’attaquer à l’islam.
Fin avril, un autre imam algérien faisait polémique. El Hadi Doudi a été expulsé de Marseille vers Alger. S’il était accusé par les services de renseignement français d’être d’influence radicale, les autorités algériennes, elles, ne lui reconnaissaient pas la fonction d’imam.