La direction générale de l’Office nationale d’identification (ONI) a échangé avec ses Agents Collecteurs Photographes (ACP) des régions du Centre-Nord et du Sahel, le vendredi 29 janvier 2021, à Kaya. L’objectif est de leur expliquer le nouveau processus de production des Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB), en vue de l’ouverture officielle de son antenne régionale de Kaya.
Après l’ouverture de l’antenne régionale de l’ONI-Fada N’Gourma qui couvre les régions de l’Est et du Centre-Est, le 19 septembre 2019, la Direction générale (DG) de l’ONI poursuit sa politique de déconcentration de ses structures. En effet, elle entend dans les jours à venir ouvrir celle de Kaya qui va desservir les régions du Centre-Nord et du Sahel. Pour ce faire, dans le but de permettre aux Agents Collecteurs Photographes (ACP) des deux régions suscitées de s’imprégner du nouveau processus de collecte, de traitement, de confection et de distribution des CNIB mis en place, le directeur général de l’ONI les a rencontrés le vendredi 29 janvier 2021, à Kaya.
Pour le directeur général (DG) de l’ONI, Aristide Béré, l’objectif est de rapprocher davantage le service public d’identification au plus près des populations dans le but de leur délivrer le plus rapidement possible des CNIB. « Les populations des régions du Centre-Nord et du Sahel n’iront plus à Ouagadougou pour l’établissement d’une Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB). Et, dès la semaine prochaine, l’antenne régionale de l’Office national d’identité (ONI) de Kaya fabriquera ses premières cartes », a-t-il déclaré.
A l’entendre, cette antenne régionale aura une capacité de production journalière de 1000 CNIB. « L’antenne régionale de l’ONI-Kaya est fin prête. Nous sommes à la phase de test, afin de s’assurer que le système fonctionne convenablement », a-t-il rassuré. Il a poursuivi que ce système induit des avantages importants en termes techniques, organisationnels et financiers. « Pour un citoyen de Kaya, sa demande de CNIB sera exécutée dans un délai maximum d’une semaine contre deux semaines pour quelqu’un qui résident à Dablo », a souligné Aristide Béré.
Wendkouni Sawadogo (Correspondant)