Après les espoirs suscités par la facture normalisée , la DGI lance parallèlement le projet cadastre fiscal qui vise à mettre en place un système d’information cadastral efficient à vocation fiscal . Ce système doit non seulement contribuer à l’accroissement des recettes fiscales grâce aux taxes foncières , mais aussi faciliter la délivrance des titres et promouvoir la sécurisation des acteurs fonciers . Ce projet est structuré autour de 4 objectifs spécifiques, et de 11 résultats attendus. La mise en place de ce projet nécessite le concours financier de 6,9 milliards dont 900000000 a prendre en charge par le budget de l’Etat et moins de 6 milliards avec les partenaires .
La validation de document cadastre fiscal intervient à un moment ou les attentes des populations sont de plus en plus croissante en matière domaniale et foncière sont pressantes sur l’Etat et les collectivités territoriales et locales. Aux yeux du Directeur Général des Impôts Adama Badolo, cet atelier a une importance capitale car les attentes des populations sont grandes . « le cadastre c’est avant tout l’inventaire des propriétés bâtis et non bâtis. Si on a un bon inventaires , et chacun sait les limites de sa propriétés , il y a moins de problèmes » a-t-il dit. Pour lui, ce document a un intérêt fiscal pour les impôts. Puisque le patrimoine est connu donc les impôts qui sont liés au patrimoine sont mieux connus et peuvent être mieux collecter a t-il expliqué .
L’importance de ce projet n’est plus a démontré , c’est d’ailleurs ce qui justifie la présence de Madame Edith Clémence YAKO, Ministre délégué auprès du ministre de l’économie des finances et du développement chargé du Budget à cet atelier de lancement . « C’est une base solide si nous cernons le cadastre fiscal de notre pays car cela va permettre à l’Etat de mobiliser des ressources au profits des collectivités locales pour le développement local » a t –elle signifié
Avec cet atelier , la DGI entend engager un vrai processus national et participatif de mise en place d’un vrai cadastre au Burkina-Faso dans une dynamique de modernisation et de performance de ces outils de travail. .
Fiakofi Kossi (Stagiaire)