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C’était « Lady Soul », ou la « reine de la soul » comme on la surnommait. Aretha Franklin s’est éteinte ce jeudi 16 août à l’âge de 76 ans, entourée de ses proches à Detroit, des suites d’une longue maladie.
Elle restera l’interprète inoubliable de Think, Respect, I say a little prayer, et tant d’autres tubes de la musique soul. Aretha Franklin, 18 Grammy Awards et plus de 75 millions de disques vendus, avait commencé à chanter enfant, dans l’église baptiste de son père pasteur à Détroit.
Remarquée à 14 ans par un producteur, elle enregistre un premier album, The Gospel Soul of Aretha Franklin, un premier disque dans lequel elle s’accompagne au piano. Mais c’est 10 ans et deux enfants plus tard que vient le succès, notamment avec des titres comme Chain of Fools, ou Respect, une chanson empruntée à Otis Redding, et dont elle fait un hymne féministe.
En ces années 1967-1968, elle publie presque coup sur coup chez le label Atlantic Records I never loved a man the way I love you, Aretha Arrives, Lady Soul, puis Aretha Now (certifié or), des albums qui l’imposent comme une légende de la soul et une icône de la communauté noire américaine. C’est à ce moment-là qu’elle gagne le surnom de « Queen of Soul ».
Après des années 70 en demi-teinte, marquées tout de même par la sortie de son album Amazing Grace en 1972, un des disques de gospel les plus vendus au monde avec 2 millions d’exemplaires écoulés, Aretha Franklin rebondit en 1980 notamment grâce à son rôle de Mrs Murphy, propriétaire de café dans le film Les Blues Brothers.
Elle enchaîne dès lors les albums à succès. La diva collabore avec George Michael, Elton John, Ray Charles, Whitney Houston. En 1987, elle est la première femme à être admise au panthéon américain du rock, le « Rock and Roll Hall of Fame ». Elle chante aussi pour les plus grands, dont plusieurs présidents américains, comme Jimmy Carter, Bill Clinton ou Barack Obama, mais aussi pour le pape François, qui a eu le droit à son chef d’œuvre Amazing Grace.
Symbole de son aura et de son importance dans le paysage culturel américain, elle reçoit en 1999, des mains de Bill Clinton, la Médaille nationale des arts, la plus haute récompense remise à un artiste par le gouvernement au nom du peuple américain. Et en 2005, le président George W. Bush lui décerne la plus haute distinction américaine pour un civil : la médaille de la liberté.
http://www.rfi.fr/culture/20180816-reine-soul-aretha-franklin-eteinte-deces-musique
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