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Comme réponse à la sortie médiatique des syndicats associations et groupements des transporteurs routiers du Burkina le mercredi 3 avril dernier, la coalition des chauffeurs routiers a convié les Hommes de médias à un point de presse le mercredi 10 avril 2019 à Ouagadougou. Les chauffeurs routiers ont menacé d’observer un arrêt de travail illimité si jamais le président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Issouf Maïga est nommé à la tête de la faitière dont la création a fait l’objet de consensus entre eux et les transporteurs.
Doit-on se préparer à vivre une crise de pénurie d’hydrocarbure dans les jours à venir ? Il semble que oui car les chauffeurs routiers regroupés en coalition ont émis une sérieuse menace dans ce sens. Ses propos : « mais s’ils tiennent à garder le sieur Maïga à la tête de la faitière, nous allons observer un arrêt de travail illimité » de Ambroise Ouédraogo membre de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) en est une parfaite illustration. Il a fait cette déclaration au cours du point de presse animé par les chauffeurs routiers ce mercredi 10 avril 2019 au siège de l’UCRB. Vous l’aurez compris, les chauffeurs ne veulent pas de Issouf Maïga à la tête de la faitière dont la création a fait l’objet de consensus entre eux et les transporteurs, à la suite des discussions qu’il y a eu après l’arrêt de travail de six jours en 2018.
Ambroise Ouédraogo qui a tenu à rappeler que le point de presse n’est pas une initiative de l’UCRB mais des chauffeurs routiers regroupés en coalition a déclaré : « on veut simplement que Maïga ne soit pas à la tête de la faitière ». Issouf Maïga est-il devenu « persona non grata » auprès des chauffeurs ? Oui peut-on répondre surtout quand Ambroise Ouédraogo renchérit : « à la tête de la faitière ils peuvent choisir tout le monde sauf Maïga ». Les chauffeurs par la voix de Daouda Bazongo, membre de l’UCRB, soutiennent qu’ils vont rester camper sur leur position jusqu’à satisfaction.
Il faut le dire, les chauffeurs ne détestent pas le président de l’OTRAF. C’est Daouda Bazongo, membre de l’UCRB qui le dit. D’après lui, c’est ça façon de gérer qui est décriée. Il l’accuse de rendre les activités des chauffeurs très compliquées. Si on veut le croire, « le contesté » a monopolisé : les frètes des différents ports, les frètes nationales, l’hydrocarbure au niveau des différents sites orifaires ; « ce qui ne fait qu’empirer les problèmes des chauffeurs » a-t-il indiqué. Il poursuit : « nos souffrances avec nos différents responsables sont l’œuvre de Maïga ».
Thierry KABORE (Collaborateur)