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Les parlementaires ont tenu une séance plénière le jeudi 20 juin 2019. L’ordre du jour a été marqué par la présentation du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2020-2022 (DPBEP), par le ministre de l’économie et des finances.
La plénière du jeudi 20 juin, a eu pour orateur principal Lassané Kaboré, ministre de l’économie, des finances et du développement. Conformément à la tradition, il devrait venir présenter aux parlementaires le DPBEP 2020-2022 afin d’enrichir la version finale qui reviendra à l’assemblée nationale en septembre prochain pour adoption. Le DPBEP est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier qui couvre une période de trois ans. Il a pour objectif de renforcer la discipline macro-budgétaire en définissant une trajectoire des finances publiques en lien avec les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Il contribue également à une amélioration des allocations des ressources mobilisables en cohérence avec les orientations stratégiques des politiques publiques et les priorités du gouvernement. Ainsi, sa présentation à l’assemblée nationale avait pour objectif de permettre son amélioration à travers des questions, des commentaires et des contributions de la part des législateurs. Après un exposé de plus d’une d’heure fait par le ministre de l’économie et des finances, les députés ont salué la qualité du document malgré la situation nationale.
En effet, l’élaboration du DPBEP 2020-2022, intervient dans un contexte extrêmement difficile marqué par la persistance des revendications sociales d’une part et d’autre part, par des menaces sécuritaires qui nécessite le renforcement des mesures et d’actions au profit des forces et de défense de sécurité. Sur l’ensemble des interventions des députés, le point qui a le plus attiré l’attention des uns et des autres est la question de l’inadéquation entre les dépenses publiques, surtout la masse salariale et les ressources mobilisables de l’État. En effet la masse salariale du Burkina Faso, est passée de 400 milliards en 2016 à plus de 800 milliards en 2019. Le ministre a rassuré les parlementaires que toutes les recommandations seront prises en compte pour la finalisation dudit document.
Michel Caboré