Association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement : La centrale solaire de Essakane comme modèle

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Dans le cadre des 5e journées des acteurs de la communication pour les énergies renouvelables qui se tiendront du 5 au 8 juillet 2018, sous le thème « place des acteurs miniers dans la lutte pour l’accès de la population au service énergétique », l’association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement durable a effectué, ce 23 juin2018, une visite à la centrale solaire de Essakane SAS dans le sahel.

 

 

L’association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement durable veut voir comment les sociétés minières peuvent contribuer à améliorer l’accès des populations burkinabè aux services énergétiques. Pour cela, il a effectué une sortie de visite, le samedi 23 juin 2018, à la centrale solaire de Essakane SAS dans le Sahel. La centrale est construite sur une superficie de 22 ha avec 130 milles panneaux de 115 et 117,5 watt.

La mine n’est pas connectée au réseau national et dépend exclusivement d’un parc de générateurs au fuel pour son alimentation ainsi que la centrale solaire selon Emma Marie Blanche Kantiono directrice générale de Essakane Solar SAS. Selon elle, la centrale permet d’alimenter la mine à hauteur de 7% la journée. Quand il n’y a pas de soleil, l’énergie consommée par la mine est produite par des groupes fioul. Avec la centrale, cette énergie permet à la mine d’économiser près de 6000 tonnes de fuel par an soit 16000 litres par jour. La population riveraine de la cité est alimentée par la SONABEL.

Une centrale qui ne profite pas aux riverains.

Pour la mine des pourparlers sont en cours pour voir dans quelles conditions le surplus produit par la mine peut être injecté à la SONABEL. Pour Grégoire Bazie, président de l’association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement durable, il estime que les mines doivent contribuer à faciliter l’accès des populations à l’énergie électrique.

Pour lui, Essakane est un exemple que les autres doivent en servir. Sur la question du non fourniture de Essakane Solar SAS aux populations riveraines en énergie M.Bazié estime que c’est une question de temps. « L’entreprise Solar SAS vend l’énergie à la mine et la mine a une durée de vie de moins de 20 ans peut être pourtant la centrale à une durée de vie de plus 25 ans.

Je pense que même si la mine ferme, la centrale produira toujours et peut-être, il produira pour la ville de Dori ou les communes voisines » a insisté Grégoire Bazie. Pour le bon fonctionnement des plaques solaires, la mine a recruté 40 personnes pour le nettoyage des plaques. Pour Micheline Maiga , le nettoyage des plaques lui a permis de subvenir à ces besoins et elle contribue aussi aux besoins de la famille .

Inoussa ZONGO (correspondant)

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