Communiquer sur les difficultés que rencontrent les propriétaires des mini-stations afin d’inciter les autorités à agir, tel a été l’objet de la sortie médiatique de l’association des propriétaires de Mini-station ( APROMIS). C’était le samedi 17 avril 2021 à Ouagadougou.
Les mini-stations poussent comme des champignons et de façon illégale depuis un certain temps au Burkina Faso, c’est le constat fait par l’APROMIS. Fort de ce constat, certains de ces propriétaires se sont réunis en association pour mieux défendre leurs intérêts. « Nous avons jugé bon de nous mettre en association pour mieux organiser ce secteur et sensibiliser ceux qui exercent dans ce domaine », a fait comprendre le secrétaire général, Souleymane OUÉDRAOGO. Il ajoute que les principales causes de ces installations d’essence sans autorisation sont entre autres l’absence d’accompagnement de la jeunesse et le manque d’opportunités de ressources financières pour la réalisation de cette jeunesse.
Cependant, l’association déplore un délaissement de l’État vis-à-vis de ce secteur d’activité. Elle en veut pour preuve la lenteur au niveau du ministère du commerce pour la livraison de l’autorisation, les difficultés d’accès aux zones commerciales comme le veut la réglementation. « La réglementation en vigueur exige que l’activité soit menée uniquement dans les zones dites commerciales qui malheureusement ne sont pas à la portée de ceux qui exercent actuellement dans ce domaine », a laissé entendre Souleymane OUÉDRAOGO.
Au regard de la situation, l’APROMIS sollicite l’appui du président KABORE, qui, à défaut de créer les emplois pour la jeunesse, souhaite un encadrement et non la réprimande des jeunes qui ont mis en place cette activité. Au ministère du commerce, l’APROMIS demande son accompagnement en leur livrant facilement les autorisations d’installation, car selon elle, ce domaine d’activité procure un triple avantage à l’économie du pays.
Aubin OUÉDRAOGO