Astuce de mode : le foulard une identité ou un accessoire de mode

Dans certaines sociétés traditionnelles africaines, le foulard a été assimilé à la femme mariée. A en croire certaines personnes âgées il était considéré comme un accessoire traditionnel qui sert à différencier la femme mariée à la jeune fille, mais aussi à protéger les cheveux. De nos jours on constate une révolution du foulard, où celui-ci est devenu un accessoire de mode pour nombre de femmes.

L’attachée de foulard est un art. Selon une opinion générale, le foulard est un accessoire de mode qui apporte une touche personnelle a l’art vestimentaire, et particulière à la beauté féminine. Il existe plusieurs matières de foulard, selon Traoré Arnaud Clever, créateur de mode. « Il y’a des foulards en pagne, en soie et en stretch, c’est- à- dire les tissus en collant, tous ceci pour rehausser l’éclat de la beauté féminine ». Aussi confie-t-il « Le foulard peut se nouer de diverses manières, en fonction de la préférence de chaque femme. Il peut être attaché sur la tête tout comme il peut être simplement enveloppé ».

La révolution du foulard fait de lui une source d’inspiration pour les créateurs de mode. Pour Traoré Arnaud Clever, le foulard est un accessoire de mode à part entière et joue un rôle unique parmi les accessoires de mode. « Le foulard est bien plus qu’un simple tissu que l’on enveloppe sur la tête. Le foulard est une identité remarquable. Il montre la particularité et l’appartenance de chaque femme. En ce sens où, à travers la manière de nouer d’une femme on sait d’où elle provient et ce qui la démarque des autres  » a laissé entendre le, créateur de mode.
Pour Liliane Coulibaly, l’attachée du foulard est un art que chaque femme doit pouvoir pratiquer avec aisance. « L’art de manier le foulard est tout aussi simple comme faire du vélo ou tout autre chose. Le foulard, c’est ce qui démarque la femme africaine à celle occidentale. Pour moi le foulard c’est l’identité de toutes les femmes africaines et je suis fière d’en être une » a-t-elle confié.

Flore KINI