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Attaques terroristes au Burkina : l’ancien régime pointé du doigt par la COSCA

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Un mois après les attaques terroristes perpétrées contre l’Etat-Major général des armées et l’ambassade de France au Burkina Faso, la coordination des organisations de la société civile pour l’alternance (COSCA) s’est prononcée sur la question.

Au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée ce mardi 3 avril 2018, la COSCA pointe l’ancien régime du doigt.La COSCA à travers cette sortie médiatique pointe d’un doigt accusateur l’ex-président Blaise Compaoré. Ce dernier serait responsable des attaques que connait aujourd’hui le Burkina Faso, selon le premier responsable de cette organisation, Michel Rabo :« Avant que le régime déchu ne prenne le chemin de l’exil,tous les grands noms du terrorisme qui écumaient le Sahel avaient leurs entrées dans le palais de Kossyam.

Certains vivaient dans les hôtels, d’autres dans les quartiers huppés de la capitale dans les villas cossues » indique-t-il. A la question de savoir si les dirigeants actuels du pouvoir n’ont pas aussi une part de responsabilité dans la mesure où ceux-ci sont issus de l’ancien régime, Michel Rabo répond par la négative : « Je pense que le président Kaboré connait un bon pan de ce qui s’est passé mais est-ce qu’il était responsable des agissements que ces cellules avaient pignon sur rue dans la capitale burkinabè. Comme disait quelqu’un, on peut être dans un véhicule sans être le chauffeur ». En vue donc de faire donc face au phénomène du terrorisme, la COSCA en appelle à la vigilance et à l’union sacrée entre les fils et filles du pays. Elle propose à cet effet la création de brigades de vigilance.

Ces brigades souligne Michel Rabo « doivent travailler en étroite collaboration avec les mairies d’arrondissement qui à leur tour,doivent remonter les informations à la commune qui informera qui de droit pour d’éventuelles mesures à prendre ». Pour le président de la COSCA, l’appel à la France dans la lutte contre le terrorisme à travers l’implantation de ses bases militaires sur le sol burkinabè, ne saurait être là solution car celle-ci n’a que ses intérêts à défendre. « L’expérience est en train de nous donner raison que ça ne nous a pas arrangé ; ça nous a créés beaucoup plus de problèmes.

Je pense que Paul Kagamé n’a pas besoin d’une base française au Rwanda parce qu’ils ont été victimes de ces bases »soutient-il.

Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)

Mireille Bailly

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