L’Association des professionnels des musées du Burkina (APMBF) tient un atelier au profit des acteurs et actrices de musées au Burkina Faso du 29 au 30 juillet 2020 à Ouagadougou. Durant ces 48h ces Hommes de musées du Burkina vont réfléchir sur de nouvelles dynamiques pour attirer plus de public dans les musées.
« Quels musées pour le Burkina Faso ? », c’est sous ce thème que les acteurs et actrices de musées du Burkina Faso tiennent leur atelier les 29 et 30 juillet à Ouagadougou. Cet atelier vise à renforcer les capacités de ces acteurs et à réfléchir à de nouvelles dynamiques pour la bonne marche des musées au Burkina Faso. Pour Madame SAWADOGO/TANLY Alimata représentant la ministre en charge de la culture, il est plus que jamais nécessaire aujourd’hui pour les décideurs politiques de mettre tout en œuvre pour promouvoir nos musées. « La rencontre de ce matin est pertinente pour les autorités du pays et aussi pour les professionnels de musées. De nos jours tous les musées en Afrique en particulier au Burkina ont des difficultés à se positionner et à attirer le public. Les musées ont besoin de financement et aussi, que tous les Burkinabè prennent en charge les problèmes des musées. Cet atelier va donc nous permettre de réfléchir à cela », a-t-elle dit.
Embouchant la même trompette, la marraine de l’activité, député Juliette CONGO a interpellé les Africains en général et les Burkinabè en particulier de faire de l’affaire des musées une affaire personnelle car dit-elle, « les soucis que nous vivons aujourd’hui sont liés au fait que nous abandonnons notre culture pour épouser celle des autres ». Selon elle, personne ne viendra valoriser notre culture, il nous revient de la promouvoir.
A en croire, le président de l’Association des professionnels de musées du Burkina Faso, initiatrice de cet atelier, Sebego Christian durant ces 48h, les acteurs et actrices des musées au Burkina, vont réfléchir sur comment promouvoir davantage ces territoires de nos traditions et les conserver pour les générations futures. « Le musée est un socle pour notre patrimoine culturel et c’est le véritable lieu de conservation et de promotion de nos valeurs culturelles. C’est pourquoi il est nécessaire de réfléchir au bon fonctionnement de ces lieux afin de pouvoir conserver, promouvoir et transmettre nos valeurs culturelles aux générations futures », a-t-il laissé entendre.
Comme le disait Milan Kundera, “La culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre.” Faisons donc des valeurs culturelles le fondement de notre comportement pour un Burkina apaisé et prospère.
Aubin OUÉDRAOGO