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C’est ce qu’ont donc fait les principaux responsables du processus de cette session 2018 à travers le point de presse animé ce jeudi 28 juin 2018. D’entrée de jeu dans sa déclaration liminaire, le vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Ouaga 1 Pr Joseph-Ki Zerbo, Pr Mahamadou Sawadogo, a laissé entendre que la phase des épreuves écrites de la session normale de l’examen du Baccalauréat se déroulera du 3 au 20 juillet. Pour ce dernier, ce calendrier respecte les prescriptions de l’Union économique et monétaire ouest- africaine(UEMOA), accordant au Burkina Faso au titre de la session 2018, une dérogation pour l’application des dispositions relatives à la directive n°02/2007/CM/UEMOA du 4 juillet 2007, portant instauration d’une période unique de tenue du Baccalauréat dans les Etats membres de l’UEMOA. Cette décision fait suite aux perturbations qu’a connues le système éducatif burkinabè en cette année scolaire.
En termes de statistiques, le Pr Sawadogo a confié que pour cette session, le nombre de candidats a augmenté. « Ce Baccalauréat enregistre un total de 96771 candidats contre 75960 en 2017, il ya donc 20811 candidats de plus qu’en 2017 ce qui représente une progression de 27,40% », a-t-il fait observer avant de poursuivre que sur ces 96771 candidats on dénombre 59050 garçons et 37721 filles. Le candidat le plus jeune est né le 2 janvier 2003 tandis que le plus âgé est né le 22 septembre 1957 inscrits respectivement en séries D et G2. La présente session est aussi marquée par la prise en compte d’une nouvelle option de Baccalauréat professionnel de la section industrielle : le Baccalauréat professionnel, option Géomètre-Topographe (GT). Toutefois, Les différents candidats en lice sont répartis à travers 365 jurys logés dans 175 centres.
En ce qui concerne le budget prévisionnel de l’organisation, il est de 5 124 750 000 francs CFA contre 3 878 867 887 francs CFA l’année passée, ce qui fait une hausse de 32,12%. A en croire le vice-président en charge des enseignements et des innovations pédagogiques, ce budget qui accusait un déficit de 995 800 000 francs CFA, a bénéficié de 400 000 000 francs CFA accordés par le MINEFID.
Par ailleurs, au nombre des difficultés rencontrées dans l’organisation de cette session, le principal conférencier indique que la principale est liée au démarrage tardif des inscriptions et des travaux des commissions spécialisées qui font suite à la manifestation de crise dans le système éducatif. Ainsi donc pour lui, les inscriptions tardives des candidats ne permettent pas de stabiliser les différentes listes.
Il déplore également les perturbations dues aux coupures intempestives de l’électricité au moment du tirage des sujets des épreuves. « Mais qu’à cela ne tienne, le calendrier de préparation de la session normale du Baccalauréat 2018 a été respecté dans l’ensemble. », se réjouit-il. Il en veut pour preuves la tenue des réunions générales sur le Baccalauréat à Koudougou, à Bobo-Dioulasso à Ouahigouya et à Fada N’Gourma. Et celles de Ouagadougou attendues ce vendredi 29 juin 2018.
En sus pour ce qui est du port du voile intégrale par certaines personnes, il fait remarquer que des mesures seront adoptées afin d’identifier tout candidat avant l’accès à la salle. Avant de conclure il a appelé tous les candidats au travail et à la sérénité pour de meilleurs résultats cette année.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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