Ce lundi 3 août 2020 à Ouagadougou, le ministre de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro a procédé au lancement des épreuves écrites du baccalauréat, au lycée mixte de Gounghin. Ce sont au total 1110 candidats dont 16 handicapés visuels ou malvoyants qui composent dans ce lycée de quatre (4) jurys de la série A4.
Avant le début de la distribution des feuilles de composition, les consignes concernant le respect des gestes barrières, la discipline et le remplissage des feuilles de devoirs ont été lues, pour éviter d’éventuels problèmes voire une fraude. Au ministre de l’éducation nationale Stanislas Ouaro d’être clair, précis et concis avec les candidats, sur la question de la fraude. « Il faut à tout prix éviter la fraude. Tout acte de fraude reconnu est sanctionné », a-t-il fait savoir.
Cette année, au Burkina Faso, ce sont 116 000 candidats qui passent un BAC d’enseignement général, et 321 candidats cherchent le baccalauréat série C. Ce nombre de candidats de la série C à en croire le ministre, montre à souhait que « les efforts de développement en matière de lycées scientifiques a commencé à payer ». Par conséquent, il est convaincu que d’ici quelques années, l’on pourrait atteindre 1000 candidats au niveau de la série C, lorsque chaque région aura un lycée scientifique.
Il faut noter que parmi les 1110 candidats qui composent au lycée mixte de Gounghin, 16 sont malvoyants. A écouter Prosper Karambèga, intendant du lycée en question, ces handicapés visuels ont une marge de temps par rapport aux candidats bien portant. Avant l’ouverture d’une épreuve s’explique-t-il, le sujet doit être traduit en braille, avant d’être soumis aux candidats. Ce qui fait qu’ils vont toujours commencer la composition 30 mn à 1h de temps après l’ouverture officielle de chaque épreuve.
Selon les indications du ministre, plus de 40 000 acteurs à travers le pays sont mobilisés, pour la bonne marche de la session 2020 du BAC. Il s’agit notamment d’encadreurs pédagogiques, de présidents de jurys, de surveillants, de membres de jurys et des forces de défense et de sécurité. Et d’ajouter en conclusion que, l’organisation de la session du baccalauréat de cette année a coûté à l’État 5 500 000 000 FCFA.
Nicolas BAZIÉ