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Deux mois après la hausse du prix des hydrocarbures, le gouvernement burkinabé a décidé le mardi 08 janvier 2019 de revoir à la baisse ces prix. Ainsi le prix du super 91 passe à 657fcfa, le gasoil à 571fcfa et le pétrole lampant à 455fcfa soit une réduction de 25, 30 et 83 FCFA. Dans sa plateforme revendicative, la CCVC l’avait déjà mentionné. FasoPiC (FP) a donc joint Crhysogone Zougmoré (CZ) le premier responsable du syndicat pour recueillir son avis par rapport au sujet.
FP : En tant que syndicat, quelle appréciation faites vous de cette décision gouvernementale survenue le 08 janvier dernier ?
CZ : Cette annonce du gouvernement n’a pratiquement rien changé. Elle est sans objet pour nous. En effet, la décision prise par le gouvernement ne répond à aucun point de notre plateforme revendicative. Nous avons toujours demandé un retour au prix d’avant prise de décision de novembre 2018. Aussi, lorsque nous faisons une analyse, à aucun niveau nous constatons de baisse. A contrario, c’est plutôt une hausse de 55FCFA. ; ce qui nous rend perplexe car il s’agit tout simplement d’une tentative de diversion du gouvernement qui a pour but d’emmener la population à faire fi des différents points de la plateforme revendicative de la CCVC surtout le point 1.
FP : Le gouvernement affirme que c’est au regard du prix du baril à l’international qui est à tendance baissière que cette décision a été prise. Quelle appréciation faites-vous des arguments avancés ?
CZ : Nous insisterons et lutterons avec la dernière énergie pour le retour à la normale des prix des hydrocarbures. En tant que structure, nous établissons les points de revendications de notre plateforme sur la base de faisabilité. Si nous ne sommes pas sûre que le carburant puisse se vendre au prix d’antan nous n’allons pas revendiquer sa mise à niveau. Le gouvernement nous a signifié qu’il voudrait respecter les engagements pris avec le fond monétaire international. Certes, si nous insistons encore et toujours c’est que cela peut se faire.
FP : Des Assemblées Générales dans vos différentes sections avaient été annoncées. A l’heure actuelle où en êtes-vous ?
CZ : A cause des récentes attaques qui ont eu lieu à Yirgou, le pays se trouve dans une situation difficile. Ce qui fait que nous sommes encore silencieux. En ce qui concerne les Assemblées Générales dans les différentes sections, elles sont en cours. Cependant en attendant un nouveau mot d’ordre de la CCVC, nous invitons la population à rester vigilant et en état de veille afin qu’ensemble nous luttons pour un retour à la normale des prix des hydrocarbures. Quant au gouvernement, nous lui exhortons à une action rapide si toutefois il veut que cette trêve sociale lancée par le chef de l’Etat connaisse un écho favorable.
Wendemi Annick KABORE
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