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Afin de permettre à tous les citoyens d’avoir un acte d’état civil, la commission justice et Paix du diocèse de Banfora a lancé le mercredi 4 mars 2020, une opération d’enregistrement des pièces d’état civil à Tiefora.
C’est la préfecture de Tiefora qui a servi de cadre pour le lancement de l’opération d’enregistrement pour l’établissement des pièces d’état civil par la commission justice et paix du diocèse de Banfora. Avec une délégation composée de huit personnes dont quatre de la commission nationale d’identité burkinabè et quatre du diocèse de Banfora, le porte-parole père Macaire Sandouidi, clerc de Saint-Viateur par ailleurs coordonnateur diocésain de la commission a salué les autorités et les CVD pour la mobilisation de la population.
Dans son discours, le père Macaire Sandouidi a fait savoir que les stratégies de la commission se focalisent essentiellement sur l’éducation, l’éveil de conscience, l’appui conseil et orientation, le plaidoyer et lobbying, le renforcement des capacités des acteurs locaux et le renforcement de la base organisationnelle des communautés. Pour lui, ils ont voulu cette opération pour la simple raison qu’il y a des partis politiques qui ont lancé une opération d’établissements de pièces d’identité alors qu’il faut un extrait de naissance pour établir une pièce d’identité. Aussi, en lien avec la commission, il a demandé à ce que les uns et les autres soient des artisans de la paix et vivent dans la réconciliation et le pardon car, dans les familles, il y a pas mal de frustrations et de blessures.
Le chargé de projet à la conférence épiscopale justice et paix du Burkina Grégoire Tapsoba, lui, a noté que la commission a voulu cette activité afin d’aider les bénéficiaires à lutter contre le bardage, l’accaparement des terres et les conflits liés au foncier. Il s’agit de permettre à ceux qui le désir de disposer de documents administratifs liés au foncier.
Ce sont au total 144 personnes qui se sont faites enregistrées ce jour-là. Il faut noter que la commission travail sur trois axes à savoir la consolidation de la paix sociale par le développement d’une culture de civisme et de citoyenneté, la prévention des conflits violents liés au foncier rural et la protection des droits des femmes et jeunes filles.
Aristide Nombré (Correspondant)