Barrage de Sanghin : 2000 hectares de terre à aménager

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Le samedi 21 décembre 2019, à Boulsa, province du Namentenga, région du Centre-Nord, le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, a lancé les travaux de construction du barrage de Sanghin.

Selon le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, d’un coût de 25 milliards de francs CFA, le futur barrage de Sanghin, financé sur le budget de l’Etat, mobilisera près de 123 millions de mètre cube d’eau sur une étendue de 4 milles hectares (Ha). Il permettra également d’irriguer environ 2 milles hectares de terre pour une durée d’exécution de deux années hors hivernage.

Pour lui, le plus grand barrage de la région est un important potentiel hydraulique et permettra, entre autres, d’améliorer, de diversifier et de sécuriser les productions agricoles. «Cela permettra aussi de développer, non seulement, les activités piscicoles et de pêche, mais aussi d’assurer l’approvisionnement en eau des villes de Boulsa, Pouytenga, Koupèla, Zorgho», a-t-il ajouté. Le ministre Ouédraogo a souligné que cette contribution à l’accès à l’eau potable entre en droite ligne de l’objectif du Plan national de développement économique et social (PNDES) «Zéro corvée d’eau» pour les populations.

D’autres infrastructures seront construites pour permettre de mener à bien les actions. «Il s’agit, notamment des unités de transformation, plateforme multifonctionnelles, silos de conservation et magasins de stockage », a rassuré Salifou Ouédraogo. C’est pourquoi, il a invité les populations à accompagner le projet afin de faciliter les travaux.
Pour le Premier ministre Dabiré, le lancement des travaux de construction du barrage de Sanghin montre que le projet était vraiment attendu et qu’il répond aux préoccupations des populations de la région.

«Le projet s’inscrit dans la vision du Président du Faso qui veut de l’agriculture un des piliers de développement économique du pays. L’agriculture sans l’eau n’est pas promise à un bel avenir», a-t-il indiqué.
Pour lui, tous ces efforts doivent être salués en soutenant l’action du chef de l’Etat et son gouvernement qui permettra la mise en œuvre du PNDES.

Wendkouni Sawadogo (correspondant)

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