BAZEGA : 58,52 % au CEP et 26 % au BEPC

Les résultats définitifs du CEP et du BEPC dans la province du Bazèga sont connus. 58,52 % au CEP et 26 % au BEPC sont les résultats obtenus selon les responsables des directions provinciales en charge de l’éducation de base et du post-primaire et secondaire.

La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bazèga, pour la présente session a présenté 9111 candidats dont 4992 filles au Certificat d’étude primaire (CEP).  Avec 5332 admis dont 2913 filles, la province a obtenu 58,52 %  de taux de succès. Ce résultat est en légère hausse comparé à celui de l’année dernière, a précisé la directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Thérèse Rachel Waongo/Tapsoba. Selon elle, les résultats sont en deçà des attentes et les responsabilités sont partagées. Elle invite tous les acteurs à la collaboration. A l’endroit des enseignants  elle leur a demandé de redoubler d’efforts dans le travail depuis les petites classes.

Au post-primaire, s’agissant du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), 5054 candidats dont 2753 filles ont été présentés et 1314 sont admis dont 503 filles, soit un taux de succès de 26 %.   Ce résultat obtenu est en baisse comparé à celui de l’année précédente qui était de 33 %. Pour l’examen du certificat d’aptitude professionnelle (CAP), 17 candidats ont été présentés et 10 sont admis, soit un taux de succès de 58,80 %. Selon Batidiani Dembélé, directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire (DPEPS) du Bazèga, ce résultat est dû en partie à la situation de la COVID-19 de l’année dernière où les élèves ont été admis en classe supérieure sur la base de la meilleure moyenne de l’élève sur les deux trimestres. Aussi, les troubles  dans les établissements et autres grèves durant le 3è trimestre ont constitué un handicap pour préparer les élèves. Le DPEPS du Bazèga espère, a-t-il précisé, que ces échecs dont les élèves sont en partie responsables, leur serviront de leçon pour une prise de conscience  afin de se concentrer sur leurs études à la rentrée des classes prochaine.

Jean Yves BIRBA (Correspondant)