L’Agence Nationale de Biosécurité (ANB) en collaboration avec le Forum Ouvert sur la biotechnologie agricole (OFAB) a organisé une session d’information et de sensibilisation sur la biotechnologie/biosécurité au profit des étudiants du Centre Universitaire de Dori le jeudi 20 mai 2021.
La biotechnologie moderne offre des possibilités pour assurer le bien-être de l’homme sur les plans sanitaire, alimentaire et sécuritaire selon les premiers responsables de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB). Pour une utilisation sécurisée, le Burkina Faso a ratifié le protocole de Cartagena sur la prévention des risques des biotechnologies et adopté une loi portant régime de sécurité. C’est pour mieux éclairer les futurs cadres du pays que l’ANB et son partenaire OFAB ont organisé cette session d’information et de sensibilisation sur la biotechnologie/biosécurité au profit des étudiants du Centre Universitaire de Dori.
L’ANB contrôle l’utilisation des biotechnologies
Pour le Directeur Général de l’ANB, le Pr Nicolas Barro, la biotechnologie moderne est une des avancées majeures de la science ces dernières décennies. Il soutient qu’au Burkina, cette innovation scientifique a été utilisée pour lutter contre les ravageurs du cotonnier, et d’autres spéculations comme le niébé Bt et le riz édité en cours d’expérimentation. « L’ANB, conformément à ses missions doit assurer l’analyse du risque inhérent à l’utilisation de la biotechnologie moderne. Cette analyse du risque se compose de l’évaluation des risques, la gestion des risques et la communication sur les risques. Ce dernier point consiste à informer, sensibiliser et éduquer le public sur les questions de biosécurité afin de faciliter et rendre efficace sa participation à la prise de décision lors de la mise sur le marché ou lors de la dissémination dans l’environnement d’un organisme génétiquement modifié » a soutenu M. Barro.
Les étudiants saluent l’initiative de l’ANB et son partenaire OFAB
Pour permettre aux étudiants de mieux appréhender ces notions scientifiques, deux communications leur ont été livrées. La première a porté sur les biotechnologies, leur évolution et leur domaine d’application et la deuxième sur la biosécurité, outil de régulation et son application au Burkina Faso. Pour les bénéficiaires à l’image de Harouna Sawadoago, cette session est salutaire. « Nous avons déjà eu quelques notions de cette technique en classe avec des professeurs mais avec cette session, nous avons beaucoup appris car avec la biotechnologie, l’éleveur et l’agriculteur peuvent améliorer leur production tout en assurant la santé des consommateurs » soutient-il. Pour Aissata Dicko, le monde évolue très vite et il faut travailler à améliorer notre environnement.
Quant au Président du Conseil Régional du Sahel Hamidou Dicko qui a présidé la rencontre, il a salué la démarche de l’Agence Nationale de Biosécurité qui selon lui va contribuer à éclairer les étudiants. « Je pense qu’à travers les communications qui données, les étudiants sauront apprécier les avantages et les inconvénients de l’utilisation de la biotechnologie/biosécurité » a affirmé M. Dicko.
Après Dori, le cap sera mis au Centre Universitaire de Kaya, Tenkodogo et Manga.
Inoussa ZONGO (Correspondant)