Les étudiants du Centre Universitaire Polytechnique de Kaya (CUPK), ont bénéficié d’une session de formation et de sensibilisation sur la biotechnologie/biosécurité, le vendredi 21 mai 2021. Organisée par l’Agence nationale de biosécurité (ANB) en collaboration avec OFAB, cette session vise à donner l’opportunité aux étudiants afin de mieux cerner l’univers de la biotechnologie ainsi que les conditions de son application au Burkina Faso.
La biotechnologie et la biosécurité sont de nouvelles notions dans l’univers de la biologie. Pour les maîtriser davantage et en tirer profit, chaque pays a besoin d’avoir un certain nombre d’experts. C’est dans cette optique que l’Agence nationale de biosécurité en collaboration avec l’OFAB Burkina a initiée une campagne de sensibilisation et de formation, au profit des différentes couches sociales. Le 21 mai, ce sont les étudiants du Centre universitaire polytechnique de Kaya, qui ont été à l’honneur. « Nous sommes ici pour mener une activité de sensibilisation sur la biotechnologie et la biosécurité. Ce Centre a des filières qui sont intéressées par le développement de notre agriculture, socle de notre développement. Il est tout à fait normal qu’on partage ces informations avec les étudiants », a laissé entendre le Pr Nicolas BARRO, DG de l’ANB.
Au Menu de la formation, il a été question de définir la biotechnologie, son évolution avec le temps et son niveau d’application au Burkina Faso. On a retenu du communicateur du jour Dr Sessouma SANON, que cette technique est en phase d’essai au Burkina Faso. Mais cela n’empêche que la population soit outillée déjà sur l’importance de cette technique agricole, pour qu’après des essais concluant son application soit facile. « L’homme avait besoin à un moment donné de répondre à un certain nombre de problèmes qui se posaient à lui et la biotechnologie s’est présentée comme une alternative », a expliqué Dr Sessouma SANON.
A écouter le formateur, la biotechnologie moderne consiste à modifier génétiquement les semences pour qu’elles résistent à un certain nombre de bactéries. C’est le cas du niébé Bt qui a été modifié pour résister à un insecte appelé « marouca vit rata ». Cependant, à la question de savoir si ces modifications n’ont pas de conséquences sur la santé de l’homme et de l’environnement, Dr Sessouma SANON a fait comprendre que le risque zéro n’existe pas, et c’est pourquoi l’ANB a été mise en place pour veiller au respect des règles et des lois établies pour minimiser les dégâts sur la vie de l’homme et l’environnement.
Le Chargé de mission du Centre universitaire polytechnique de Kaya, Dr Adama OUÉDRAOGO, dit être animé par un sentiment de satisfaction, car ses étudiants ont bénéficié d’une formation sur la biotechnologie et la biosécurité. « Nous sommes contents d’avoir la délégation de l’ANB dans nos locaux. Merci à elle d’avoir pensé qu’il était nécessaire de venir nous donner des informations essentielles en matière de biosécurité et de technologie agricole. Étant donné que les étudiants sont les responsables de demain, il est donc important qu’ils aient des informations assez précises sur la structure et ses missions et comment les implémenter dans l’avenir », s’est réjoui Dr Adama OOUÉDRAOG
Une séance de sensibilisation appréciée par les étudiants
Cette session de formation et de sensibilisation a été bien accueillie par les étudiants. C’est le cas d’Ezekiel SAWADOGO étudiant en physique. « Cette formation m’a été très bénéfique, car elle m’a permis d’avoir une vision claire sur la biotechnologie et des éclaircissements sur les OGM. Elle m’a permis de savoir aussi qu’outre le coton, les OGM ne sont pas encore utilisés au Burkina Faso », a-t-il dit. Adjarata OUÉDRAOGO, étudiante en MPCI n’a pas caché sa joie à l’issue de la formation. « La séance de formation m’a permis de mieux appréhender la notion de biotechnologie. Je remercie l’ANB et son partenaire OFAB».
La biotechnologie moderne offre d’énormes possibilités qui permettent d’assurer le bien-être de l’Homme sur les plans sanitaire, alimentaire et sécuritaire. Au Burkina Faso, pour lutter contre le ravage cotonnier, les autorités ont eu recours au coton Bt et transgénique. De nos jours, d’autres variétés sont en phase d’expérimentation, il s’agit du niébé Bt et le riz édité.
Aubin OUÉDRAOGO
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