Depuis l’avènement de la COVID-19 occasionnant la fermeture des marchés, de multiples tensions règnent au sein des commerçants. Une chose qui n’honore pas le secteur. Une équipe de FasoPiC est allé à la rencontre d’un membre de la faîtière, (qui fait l’objet de multiples critique), El Hadji Lassané Ouédraogo par ailleurs président de l’association sougrinonma des jeunes commerçants et ouvriers du Burkina.
On se rappelle que le début de la semaine, un groupe de commerçants revendiquant le droit de syndicat des commerçants appelé la « coalition des associations et syndicat des commerçants et artisans du Burkina Faso », on qualifié le conseil national de l’économie informelle du Burkina, la faîtière des commerçants, d’être manipulé par des politiques. Ils sont allés même à demander la démission du ministre Harouna Kabore. Tout cela serait donc parti de la répartition des vivres pendant la fermeture des marchés.
Pour El Hadji Lassane Ouédraogo, président de l’association sougrinonma des jeunes commerçants et ouvriers du Burkina, la faîtière a été mise en place à la demande du président du Faso et est là pour défendre les intérêts de tous les acteurs du secteur informel. Elle n’est pas une structure politisée comme le pense d’autres personnes, a-t-il ajouté. « A l’issue du face à face entre les acteurs du secteur informel et le président du Faso, il était ressorti que les différentes associations des commerçants existantes se mettent en fédération enfin que l’accompagnement du secteur soit facile. C’est ainsi qu’avec le concours de toutes les associations existantes la faîtière a été créée », a expliqué Lassané Ouédraogo.
Cependant, monsieur Ouédraogo, demande à ceux qui veulent l’annulation de la faîtière de mettre de l’eau dans leur vin car dit-il, personne ne travaille pour le mal des commerçants. Il signale au passage que les faiseurs de troubles sont sans doute les candidats malheureux à la présidence et ils font ça pour déstabiliser la structure. A cet effet il appelle au sens de responsabilité de tous, pour plus de cohésion dans le domaine du secteur informel.
En ce qui concerne la demande de démission du ministre, Lassané Ouédraogo, les exhorte à faire preuve de patriotisme.
Contrairement à ce que certaines personnes pensent, la faîtière n’est pas là pour noyer les associations mais plutôt les regrouper dans un seul cadre enfin de fédérer les idées pour la bonne marche du secteur, et est le répondant des acteurs informels auprès du gouvernement, a en croire Lassané Ouédraogo. Il a aussi signifié que la faîtière n’a pas encore été installée ses démembrements à cause de la maladie. Et d’ajouter la distribution des vivres a été faite dans a transparence.
Pour rappel, l’association sougrinonma des jeunes commerçants et ouvriers du Burkina a 12 ans d’existence et est reconnue par l’État. Elle est une structure qui travaille en partenariat avec l’État et les différentes structures œuvrant dans le domaine du commerce. L’association organise aussi des formations pour les acteurs du secteur informel.
Aubin OUÉDRAOGO