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Bobo-Dioulasso : confrontée au problème d’eau, la population du secteur 33 appelle aux bonnes volontés

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Situé dans la partie Est du secteur 24 de Bobo-Dioulasso, le quartier Kofin incarne la réalité quotidienne que vivent certaines populations africaines. Le manque d’eau ne devrait plus être un problème pour les populations mais, hélas !

Les populations de la zone non lotie du secteur 33 de Bobo-Dioulasso souffrent cruellement en matière d’eau. Pour obtenir cet or bleue indispensable à la vie, elles sont souvent obligées de parcourir de longues distances pour s’en en procurer à la seule source d’approvisionnement disponible. La situation devient pire avec les fréquentes coupures d’eau qui peuvent parfois durer pendant plus de six heures nous a rapporté le responsable des jeunes que nous avons interrogés. A cela viennent se greffer des pistes difficilement praticables avec une charge d’eau, des pistes parfois avec des ponts de fortunes qui ne tarderaient pas à s’écrouler sous le moindre poids.

 

Face a cette équation, les populations restent sur leur faim en attendant un geste de bonne volonté. « Ce que nous demandons c’est l’aide d’une personne de bonne volonté qui pourra nous creuser une seconde fontaine afin de désengorger la seule fontaine et résoudre le problème d’eau. Souvent nos femmes se réveillent à deux-heures du matin pour obtenir deux bidons de vingt-litres à 25 francs. Le problème n’est pas le cout à payer pour le bidon ou la barrique mais c’est plutôt celui de l’eau. Cette pompe que vous voyez est la seule et souvent l’eau ne vient pas avec une forte pression » a confié Barro Fobila, chef de quartier.

 

Quand viendra cette personne de bonne volonté ? Rien n’est pour le moment sure. La personne de bonne volonté tant attendue viendra t-elle pour alléger la souffrance des populations ou viendra-t-elle pour tirer profit de leur condition de vie dans un monde capitaliste? Personne ne peut donner les réponses à ces interrogations pour le moment. La réalité est que ces populations sont fortement dans le besoin.

 

Koné Yaya (Correspondant)

Annick KABORE

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