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L’Association des Jeunes Solidaires de Bobo(AJSB) a apporté un appui financier à une trentaine de jeunes. Cette action de soutien a permis à ces jeunes, membres de l’association de créer des micros entreprises. Fasopic a rencontré Drabo Soumaila, président de l’Association qui s’est exprimé sur les objectifs réels de sa structure ainsi que les difficultés auxquelles la structure est confrontée.
Fasopic: Quels sont les objectifs de votre association ?
D S : L’un des objectifs en créant cette association, c’est la lutte contre le chômage .Dans notre entendement, le gouvernement est à la croisée des chemins en conséquence le gouvernement ne peut donc pas tout faire. C’est pour cela qu’après beaucoup de réflexion nous avons décidé de mettre une association sur pied.Au delà nous nous sommes assignés d’autres objectifs tels que la promotion de la culture, la sensibilisation des populations sur les problèmes liés au développement et le reboisement,etc
Fasopic: Cela fera bientôt deux ans que vous avez créé l’association et quels sont déjà les actions que vous avez mené conformément a votre objectif de lutte contre le chômage ?
D S : En moins de deux années d’existence, notre structure a accompagné une trentaine de jeunes avec un appui financier évalué à 6 millions de nos francs. Cet appui a été possible grâce à une mutuelle de la place. Et ceux que nous avons financés, la satisfaction a atteint plus de 90 pour cent. Au-delà de cette action nous avons apporté un soutien au déplacés et procédé à une activité ce nettoyage au secteur 8 de Bobo-Dioulasso. Nous avons dans notre chronogramme plusieurs activités mais comme on n’a pas de partenaire officiel cela pose problème.
Fasopic: Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans la bonne poursuite de vos objectifs ?
D S : Avec un éventail d’objectifs, les difficultés sont surtout d’ordres financiers car nous sommes une jeune association et nous n’avons pas actuellement les ailes trop solides pour pouvoir voler très haut. Ce qui implique que nous sommes à la recherche de partenaires financiers qui peuvent nous soutenir dans notre lutte. Aujourd’hui pour pouvoir toucher un maximum de personnes à financer il faut avoir un solide appui.
Fasopic: Pourquoi avez-vous choisi le mot solidaire ?
D S : Regardons un partout dans le monde rien de grand ne peut se réaliser aujourd’hui à n’importe quel niveau qui soit sans la solidarité. Même la situation d’insécurité à laquelle fait face le pays, il faut une solidarité évidemment.Les pays qui se sont développés aujourd’hui c’est grâce à la solidarité qu’ils ont apporté dans la lutte contre le chômage qu’ils ont atteint aujourd’hui ce rang. Donc c’est dire encore une fois que nous devons être solidaires avec nos dirigeants dans la lutte contre le chômage qui aujourd’hui devient une autre pour justifier certaines dérives que nous faisons.
Fasopic: Avec la dénomination Jeunes solidaire de Bobo est-ce à dire que les activités de l’association se limitent seulement à Bobo ?
D S : Ah non !c’est vrai que l’association est à Bobo mais cela ne justifie pas le fait qu’elle intervienne dans les autres contrées du Burkina et surtout étant donné que nous notre objectif c’est de lutter contre le chômage ainsi que de participer à des actions caritatives. C’est donc dire que tous les citoyens Burkinabè sont dans nos objectifs sans distinction ethnique religieuse politique ou d’autres formes. Même les ressortissants étrangers vivant au Burkina et qui veulent investir au Burkina peuvent également bénéficier de notre aide.
Fasopic: Quelles sont vos relations avec les autorités locales ?
D S : Notre collaboration avec nos autorités est en train de prendre une ascendance et je dirais que nous allons les approcher efficacement puisque dans nos objectifs ils doivent être nos premiers partenaires incontournables dans la bonne réalisation de nos activités. Et bientôt nous allons leur présenter l’association.
Fasopic : Quel message avez-vous à lancer ?
D S : Mon message va à l’endroit des personnes de bonnes volontés qui peuvent nous aider à rayonner car comme vous le savez aujourd’hui une association doit avoir des partenaires avec lesquels elle doit travailler. J’invite également le gouvernement est ses structures déconcentrées à nous faire confiance et à nous venir également en aide c’est-à-dire à nous appuyer surtout sur le plan financier. Et tout le monde est le bienvenu dans l’association.
Koné Yaya(Correspondant)