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Burkina startups en partenariat avec le ministère de l’économie des finances et du développement, le fonds Burkinabè de développement économique et social a animé une conférence le jeudi 15 février dernier. L’entrepreunariat des jeunes était au cœur de cette rencontre qui s’est tenue au sein de l’Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso avec le concours du cabinet Rio-Business.
« Startups et mécanisme de financement » était est au cœur de cette conférence sur l’entrepreunariat dont l’objectif était de mieux expliciter aux différents participants notamment des étudiants, le concept de startups, un programme qui accompagne les jeunes porteurs de projets innovants. Plusieurs volets ont été abordés notamment les différents capitaux qui doivent rentrer en ligne de compte ainsi que les différents critères d’éligibilité.
Pour Dao Romuald, le chargé du programme de Burkina startups « la population cible pour la formation est non seulement la jeunesse en particulier mais de façon générale tous ceux qui sont porteurs d’un projet innovant et viable. Pour bénéficier du financement il faudrait être en association avec une ou deux personnes ». Se prononçant sur le concept de projet innovant, le conférencier a soutenu que « c’est le fait d’introduire quelque chose de nouveau dans une autre entité qui existe déjà. Et cela se déroule en trois phases dont la continuité, la rupture ou la création ».
Ce programme de conférence se déroule en deux session dont une en février et une autre en juillet. Pour une question de transparence dans le financement des différent projets porteurs et innovants, le réseau national de lutte anti corruption a été associé afin d’éviter toute influence dans le choix des potentiels bénéficiaires. Et cela se fera après une première phase de présélection suivi de la phase de sélection et ensuite la phase d’accompagnement technique pour passer à la phase de la création d‘entreprise. « C’est une vrai opportunité pour nous les étudiants d’être mieux imprégnés sur l’esprit d’entreprise, car c’est la seule solution pour nous aujourd’hui de faire émerger notre pays et notre continent » soutient Hugues Kevin étudiant en géologie appliquée et mines.
Afin de mieux réussir leur mission au profit de l’entreprenariat un programme d’incubation a été mis en place pour tous ceux qui ont participé ou non à la conférence. Rappelons que tous les domaines sont concernés il suffit seulement que le projet soit innovant porteur et viable afin d’éviter la création d’entreprises saisonnières.
Pourquoi Burkina startups ?
Le programme de Burkina startups consiste à identifier des opportunités d’investissements et de les accompagner. Son objectif global est de favoriser la naissance et l’émergence de PME structurantes et innovantes à travers un mécanisme nouveau de financement adapté à l‘emploi. Quant aux objectifs spécifiques, il s’agit d’améliorer les conditions d’accès au financement des PME/PMI, de contribuer à la création de cent (100) PME innovantes et viables par an et enfin contribuer à la création de dix-milles (10000) emplois directs. Le financement se fait selon trois modes : Mode de financement capital-risque dont l’objet est l’investissement et le montant est compris entre deux et dix millions de nos francs pour une durée de cinq ans. Pour le renforcement de fonds propres qui est également l’objet du financement, le mode de financement est le prêt participatif pour un montant de deux à quarante millions de nos francs sur une durée de cinq ans et dont le remboursement est trimestriel. Enfin le dernier mode de financement est celui du compte courant d’associés pour également un montant allant de deux à quarante millions de nos francs.
Koné Yaya Mutawakil (Correspondant)