Le Réseau Africain Jeunesse Santé (RAJS) a entamé une sensibilisation sur l’importance des actes d’état-civil notamment l’acte de naissance dans la région du Sud-Ouest. L’activité s’est déroulée le 6 août 2020 à Diébougou.
Conscient du nombre très élevé de personnes ne disposant pas de documents d’état-civil dans la Bougouriba sous l’effet de l’ignorance, le RAJS en collaboration avec le projet Save The Chieldren, a tenu une session de sensibilisation. Pour Yves Somda du RAJS, c’est un document qu’il faut impérativement disposer. « Tant qu’il n’y a pas de recrutement pour la scolarisation, certains parents n’ont jamais demandé à établir l’acte de naissance de leurs enfants. Un nombre important d’enfants jusqu’à nos jours n’ont pas d’acte de naissance et c’est vraiment inquiétant. Voici l’objectif qui a prévalu à l’organisation de ces journées de sensibilisation » a-t-il déclaré.
La sensibilisation a permis aux populations de comprendre l’importance de l’acte de naissance. « L’acte de naissance représente le tout premier document identitaire d’un être humain dès sa naissance. C’est à partir de ce document qu’on peut établir les autres papiers tels que la CNIB et bien d’autres. Toute personne doit donc avoir un acte de naissance » a déclaré Jean Hilaire Somé chef de service de l’Etat-civil. En outre, Hilaire Somé est revenu sur les différents documents qui sont contenus dans les actes d’état-civil. Pour lui, il est important que chacun ait une idée de ces documents, car ils sont différents les uns des autres. Pour les parents d’enfants qui pensaient que le coût d’établissement de l’acte de naissance était élevé, le chef de service a fait savoir qu’il fallait juste débourser 200f pour les timbres.
Séance tenante, en 15 min un extrait d’acte de naissance a été établi au sein de la mairie de Diébougou sous les regards de la population afin de les rassurer de l’efficacité du dispositif.
Tchiroubathian Dabiré (Correspondant)
