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Dans le cadre du projet « renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive », le Japon en collaboration avec le Fond des nations unies pour la population (UNFPA), la Fondation KIMI et l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) ainsi que Japanese organization for international cooperation in family planning (JOICFP) va mobiliser une somme de 1,38 millions de dollars, soit environ 832 millions de FCFA au profit des jeunes et adolescents des districts sanitaires de Bogodogo et de Sigh Noghin, dans la région du centre, et de Sabou et Réo, dans la région du Centre-Ouest du Burkina Faso. La signature de convention de partenariat entre le gouvernement du Japon et l’UNFPA a eu lieu, ce 12 mars 2020 à Ouagadougou, en présence de la première dame Sika Kaboré et le ministre des affaires étrangères Alpha Barry.
Plus de 220 000 jeunes et adolescents burkinabè vont bénéficier d’une promotion en santé et droits sexuels et reproductifs. Ce projet indique l’Ambassadeur du Japon Tamotsu Ikezaki, a l’intention d’informer les jeunes sur les questions de santé sexuelle et reproductive tout en les impliquant activement dans la lutte contre le VIH/SIDA, le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines. Et c’est à travers un travail d’éducation, un éveil de conscience que l’on pourra selon l’Ambassadeur, éviter que 23% des filles âgées entre 15 et 19 ans tombent involontairement enceintes. A l’écouter, cette prévalence de grossesses non-désirées au sein des jeunes est un frein au développement de leur riche potentiel. Et d’ajouter que le pire est que cela peut leurs coûter la vie à travers les avortements clandestins.
« C’est l’occasion pour moi d’inviter la Fondation KIMI, l’ABBEF et JOICFP à une franche et fructueuse collaboration avec le FNUP afin d’obtenir un impact réel sur le comportement des jeunes dans les zones d’implantation du projet. Je vous invite surtout à une mobilisation sociale au niveau des leaders d’opinion, des parents, des enseignants, et des adolescents eux-mêmes pour garantir l’efficacité de vos actions », a dit le diplomate japonais. Pour le représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso, Auguste Pognon, le projet est ambitieux, innovant et est en droite ligne avec les objectifs du développement durable.
Nicolas Bazié