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Le Burkina Faso à l’instar des autres pays du monde est exposé à un problème grandissant, celui de l’insécurité. Face à ce phénomène le ministère de l’économie numérique et des postes et l’ensemble des acteurs tiens ce 15 mars 2018 un atelier de réflexion afin de poser les base d’une mise en œuvre effective d’un identifiant unique électronique de la population à Ouagadougou. Ce procédé vise à contribuer à un renforcement de la sécurité et du développement socio-économique du pays des Hommes intègres.
Identifiant financier unique (IFU) des entreprises et des personnes morales, numéro d’identification personnel(NIP) géré par l’Office National d’Identification, stratégie nationale de l’état civil(SNEC) et identifiant unique du citoyen à l’Etat Civil(IUCEC) ; ce sont autant de numéro que possède certains citoyens au Burkina Faso. Cependant, il n’existe pas encore d’identifiant unique(IU) de la personne. En effet, ce constat traduit l’incapacité des autorités burkinabè à faire ressortir des chiffres fiables sur sa population. Aussi, dans un contexte mondial et sous régional marqué par une insécurité qui vas grandissant sous toute ses formes la maitrise de l’identité des personnes se revêt être une nécessité pour le développement socioéconomique du pays.
L’identifiant unique constitue la base de toute politique qui vise à renforcer la citoyenneté, à mieux asseoir le jeu démocratique, à accroitre l’efficacité de l’Etat en matière de gouvernance, de prospective ainsi que celle des collectivités locales dans le domaine de la planification et du développement. Afin de résorber le problème, le ministère en charge du développement, de l’économie numérique et des poste à travers cet atelier ouvert à Ouagadougou, envisage la mise en place de l’identifiant unique.
Si pour le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Beouindé, l’identifiant unique de la personne est un dispositif qui vas permettre de maitriser les mouvements de la population des villes et des campagnes, d’accroitre la sécurité dans la cité et de fiabiliser les transaction électronique, et administratives, pour la première responsable du domaine de l’économie numérique, Hadja Ouattara/Sanon, l’identifiant va permettre de centraliser grâce à une seul base de donnée l’ensemble des éléments.
La mise en place effective de cette trouvaille a du prix pour le gouvernement du Burkina Faso car elle participe à la modernisation de l’économie et à la mise en place d’un service innovant pour améliorer la vie quotidienne de tous les citoyens et la banque mondiale y apporte son soutien.
Mireille Bailly (stagiaire)