Burkina : des ordinateurs pour les étudiants

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Ce jeudi 30 avril 2020 à Ouagadougou, le ministre Alkassom MAIGA a procédé au lancement du projet « un étudiant un ordinateur », l’une des promesses de la campagne du président Rock Kaboré. Un projet que les étudiants attendaient de pied ferme.

La promesse tant attendue par les étudiants est enfin une réalité. On se rappelle que lors de la campagne présidentielle de 2015, le président Rock Kaboré avait fait la promesse de permettre à chaque étudiant d’avoir un ordinateur. L’objectif de cette stratégie est d’améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages, et d’aligner le système éducatif du Burkina Faso sur les standards internationaux. Cette stratégie est déclinée dans le cadre du projet d’appui à l’Enseignement supérieur (PAES) qui bénéficie de l’assistance technique et financière de la Banque mondiale (BM).

De ce fait, une plateforme a été mise en place pour permettre aux étudiants de souscrire au plan avec une subvention à hauteur de 60 % du coût d’acquisition de l’ordinateur. Une plateforme sur laquelle l’étudiant a la capacité de faire le choix sur le prix et la qualité de son ordinateur. Selon Alkassom MAIGA, les étudiants n’ont pas à s’inquiéter sur la qualité des produits car se sont des structures de confiance que feront la livraison des ordinateurs. Pour le délai de livraison, il est prévu d’un moi pour certains et quatre mois pour d’autres et tout dépendra de la maison de livraison.

C’est un sentiment de joie qui anime les étudiants de voir qu’aujourd’hui cette promesse est devenue une réalité. « C’est une bonne chose pour nous. Avec ce programme, nous allons pouvoir nous doter d’ordinateurs pour bien mener nos études », s’est réjouie l’étudiante en biologie médicale, Kaboré Nadège.

Ce qui pourrait être comme une aubaine pour les étudiants, ils le considèrent plutôt comme du miel amer. Selon Dabiré Guislain, délégué à l’UFR sciences juridiques et politiques, le gouvernement n’a pas respecté ce qui s’était convenu. « On s’était attendu que le gouvernement allait payer 60% et l’étudiant 40% mais a notre grande surprise on nous parle d’un plafond de 100 000 f CFA ». Selon lui, cela sonne comme une trahison de la part de l’État.

Par ailleurs, il s’agit pour le moment un projet pilote qui concerne les étudiants en Licence. Mais il va s’étendre au reste des étudiants dans un avenir proche.

Aubin OUÉDRAOGO.

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