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Au Burkina Faso, malgré les multiples fonctions dédiées à la famille notamment la sécurité économique , la reproduction , force est de constater qu’elle fait face à de nombreuses mutations liées aux nouveaux contextes de l’environnement socio- économique , aux pesanteurs socio-culturels . Cette journée a pour but de faire connaitre au monde les questions liées à la famille et d’accroître la connaissance des populations sur les enjeux sociaux ,économiques et démographiques qui l’affectent. Elle vise également à stimuler la réflexion autour des questions auxquelles la famille est confrontée.
Sur le plan international cette journée est commémoré sous le thème : « Familles et sociétés inclusives » . Ce thème est centré sur l’objectif de développement durable qui met l’accent sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives, le renforcement des institutions et de la justice.
Tenant compte des préoccupations, l’Etat burkinabè a retenu pour la célébration de cette 24e journée le thème suivant : « Rôle des familles dans la restauration et le maintien de la cohésion social au Burkina Faso » . Un thème jugé d’actualité par le ministre Hélène Marie Laurence Ilboudo. La ministre de la Femme , de la Solidarité nationale et de la Femme a indiqué : « Face au contexte marqué par une propension inquiétante de l’incivisme , toute chose qui peut entraver la cohésion sociale. C’est pourquoi la réflexion doit se mener autour de cette thématique dans le cadre de ce panel. »
Deux sous-thèmes ont fait l’objet de discussions notamment la promotion de l’éducation sociale : « Place et rôle de la famille dans la lutte contre l’incivisme » et « rôle de la famille dans l’insertion socio-économique des détenus ».
Le premier sous- thème à donner l’occasion aux panelistes de rappeler la primauté de la famille dans l’éducation à la base de tout individu et l’importance de l’éducation sociale dans la promotion des comportements sociaux souhaités dont la culture du civisme. Le deuxième sous- thème met en relief les répercussions de la détention en prison des membres de la familles sur la cohésion sociale de celle-ci .
En effet, en l’absence d’accompagnement psychosocial , la détention d’un membre de la famille dans les liens de la justice peut entrainer une désarticulation de celle-ci et provoquer une délinquance chez les enfants surtout si ce membre est le pilier de la famille .
Le ministre a exhorté les panélistes de jeter un regard dans la promotion de la famille qui peut être un rempart contre l’incivisme et bien d’autres maux auxquels les sociétés sont confrontées.
La journée internationale de la famille célébré en différé le 25 juin a été institué par l’Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) qui consacre le 15 mai de chaque année comme journée dédiée à la famille .
Fiakofi KOSSI (Stagiaire)