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Fasopic : Ça vous fait quoi de laisser les Etalons vous battre quand on sait que vous êtes déjà qualifiés ?
Moustapha Sall (MS) : Dans le football comme dans la vie, il faut toujours donner le maximum de soi-même quel que soit la situation. Certes, c’est vrai que la Mauritanie est qualifiée, mais on se dit qu’il faut continuer à montrer une belle image de la Mauritanie. On vient à Ouagadougou pour donner le maximum de nous-mêmes, cependant la victoire se décidera sur le terrain et le fair-play du football se situe à ce niveau.
Nous avons un objectif en nous-mêmes comme on le dit l’appétit vient en mangeant. Aujourd’hui, on est qualifié, mais en dernier match si on peut finir premier du groupe c’est aussi un prestige de la Mauritanie.
Fasopic: considérez-vous ce match comme un match de préparation ?
MS : Aujourd’hui, si nous avons atteint ce niveau, c’est qu’on a pris tous les matchs que nous avons joués comme des matchs de compétitions. On a évolué match après match. Dans un match de football, il faut habituer les joueurs à se donner le maximum d’eux-mêmes. C’est vrai qu’on est qualifié, mais à la Coupe d’Afrique des Nations, on aura des équipes en face qui auront le niveau du Burkina avec de très grands joueurs.
Le 26 mars, on joue contre le Ghana en match amical. Nous sommes toujours en mode préparation CAN, mais en sachant que pour chaque match, il faut le jouer avec le maximum de ses atouts.
Fasopic: comment comptez-vous y prendre face à cette équipe burkinabè qui doit impérativement gagner ?
MS : Défendre déjà la couleur nationale est très importante. Quand on va jouer pour son pays, on est obligé de donner le maximum. Certes le Burkina voudrait aussi gagner mais, aujourd’hui, il doit nous battre pour espérer se qualifier. Mais, nous aussi nous sommes arrivés à ce stade car, il y a eu un travail qui a été fait depuis plus de six (6) mois avec la fédération. Nous avons eu un président qui a mis l’équipe dans de meilleures conditions. Il y a eu une certaine stabilité, une certaine régularité dans le travail. Il y a eu beaucoup de matches joués. Nous avons pu faire une cinquantaine de matches. Ces matches nous ont permis de créer une certaine cohésion.
Aujourd’hui, nous n’avons pas de joueurs de grands noms, mais nous avons tablé surtout sur le collectif, parce que c’est le collectif qui a primé sur les individualités. Ce qui a fait qu’aujourd’hui, après les éliminatoires de la CAN 2017, on avait fini deuxième derrière le Cameroun, qui a été finalement champion d’Afrique.
Fasopic: est-ce que votre groupe est au complet pour ce match ?
MS : Oui, le groupe est au complet. On a eu un blessé, c’est les aléas du football. Les meilleurs joueurs du moment sont toujours présents pour représenter la nation.
L’œil du Sport (Collaborateur)