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Burkina Faso : plus de 26000 réfugiés en plus des déplacés internes enregistrés

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Le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry ; Milicent Mutuli, directrice régionale du UNHCR ainsi que l’ensemble des acteurs de la gestion des réfugiés sont réunis ce jeudi 23 janvier 2020 à Ouagadougou. Objectif, échanger afin de disposer d’une orientation stratégique efficiente pour une meilleure gestion des réfugiés.

 

Ces dernières années, la crise sécuritaire marquée par les attaques terroristes rend la situation difficile. Ainsi, le gouvernement est sommé de prendre des mesures en vue d’assurer au mieux la sécurité des personnes et des biens et la défense de l’intégrité territoriale. Dans l’optique donc de disposer d’une feuille de route pour une gestion diligente des réfugiés au Burkina Faso, le ministère des affaires étrangères a initié la présente rencontre de concertation avec l’ensemble des acteurs.

Selon le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, plusieurs camps de réfugiés ont été la cible d’attaques terroristes. C’est pourquoi, il affirme avoir initié cette rencontre afin de voir comment sécuriser ces camps mais aussi comment gérer les mouvements des réfugiés qui sont des personnes libres dans notre pays. Il a soutenu que cela va également dans l’intérêt sécuritaire du pays. « le Burkina Faso compte plus de 26000 réfugiés dont 25719 maliens localisés dans les régions du Sahel, du Centre et des Hauts-Bassins. » a-t-il précisé.

Aux nombreux demandeurs d’asile dans la région du Nord et de la Boucle du Mouhoun, Alpha Barry estime que cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement. “ libre choix est donné aux pays dans lesquels vous demandez l’asile d’accepter ou pas. Ce n’est pas un engagement politique ” a laissé entendre le ministre Barry.

Parlant du cas de certains réfugiés qui campent devant le HCR sous le signe d’une grève pacifique, la directrice régionale du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, Milicent Mutuli se justifie. « Certains sont là depuis 25 ans. On ne peut plus les donner de l’assistance. Ils auraient pu s’intégrer durant toutes ces années. S’ils ne peuvent pas s’intégrer alors qu’ils demandent l’asile dans d’autres pays. On ne peut pas faire plus que la protection que leur donne le gouvernement burkinabé. Qu’ils sachent que les déplacés internes qui viennent d’arriver ont aussi besoin d’assistance internationale ».

 

Wendemi Annick KABORE

Bernard HIEN

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