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Pour rappel, le SYNATRAME a débuté ses activités en novembre 2014 mais le récépissé a été obtenu en mars 2016. Cependant avec la scission du ministère des mines et de l’énergie intervenue en 2017, un processus de restructurations de la cellule syndicale est entamé. Ainsi la structure syndicale est composée dorénavant d’une section mine et d’une section énergie travaillant main dans mais.
Selon le secrétaire général, METOMAN DABIRE Anselme, les agents des dits ministères vivent le calvaire sur le terrain. C’est pourquoi le SYNATRAME demande au gouvernement de se pencher sur sa plateforme revendicative qui se résume en deux points essentiels que sont le plan de carrière des agents et l’amélioration des conditions de vie et de travail.
« Le ministère dispose du matériel précaire et ça encore il faut être parmi les privilégiés pour en a disposer » indique METOMAN DABIRE Anselme. Il ajoute que « les agents travaillent sans aucune protection sur le terrain et cela est inadmissible pour un ministère qui fait rentrer dans la caisse de l’Etat plus de 226 000 000 000 par an ». Pour ce qui est du fond de motivation, le syndicat demande au gouvernement d’appliquer les nouveaux textes en vigueur. Il promet de revenir dans les détails dans les prochains jours.
Pour le syndicat, les responsables manifestent une volonté de ne pas s’intéresser à leur plateforme revendicative. En plus de la non-satisfaction de leur plateforme revendicative, les syndicats dénoncent une injustice et une mauvaise dans les deux ministères.
La structure syndicale prend en témoin l’opinion nationale et internationale sur la situation qui prévaut au Ministère des mines et des carrières et si rien n’est fait elle tiendra pour responsable le ministre des actions qui en résulteront.
Aubin OUEDRAOGO (collaborateur)