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Face à la presse le jeudi 31 mai 2018 à Ouagadougou, la coalition nationale des acteurs économiques pour un commerce équitable a une fois de plus réaffirmé sa position sur la suppression des fonds communs. Les membres ont aussi saisi l’occasion pour informer l’opinion de la réponse du gouvernement relative à la question des fonds communs suite à une correspondance adressée par leur structure.
La coalition nationale des acteurs économiques soutient toujours sa position sur la question des fonds en proposant sa suppression. A ce effet et ce à en croire les premiers responsables de cette structure, ils ont adressé une note au gouvernement pour demander « la suppression pure et simple des fonds communs dont les travailleurs du MINEFID réclament tant avec hardiesse ». En guise de réponse, le gouvernement dit avoir mis un comité technique en place en vue de proposer une réforme du système des rémunérations de la fonction public. En effet, cette réponse a été accueillie avec joie au sein de la coalition d’où la présente déclaration dans le but de manifester sa reconnaissance vis-à-vis du gouvernement, qui selon elle, a su prêté une oreille attentive à leurs revendications. « Nous tenons à remercier le ministre de l’Economie et des finances d’avoir pris une décision ferme pour sanctionner des inspecteurs au sein de son ministère. Aussi nous voulons suggérer au président Rock Kaboré de faire confiance au peuple burkinabè et de prendre des décisions fermes, car ces grèves, sont une mauvaise politique qui bloquent l’économie du pays » a laissé entendre Amado Kanazoe porte- parole de la coalition.
Les membres de cette structure des commerçants disent ne pas se laisser influencer par les grèves des syndicats au ministère de l’économie. « Nous campons sur notre décision, car cette couche de la fonction publique, à elle seule veut s’accaparer du budget de l’Etat et laisser le peuple mourir de faim » s’indigne Ilboudo Moussa un des membres. Avant d’ajouter que « « Si ce fond était distribué à tous les acteurs de la fonction publique, on pourrait même le comprendre. En tant que commerçant, c’est nous qui contribuons au développement de l’économie du pays et c’est nous qui en pâtissons ».
La question des fonds communs a fait couler beaucoup d’encre et de salive et les regards sont désormais tournés vers le gouvernement qui décidera de la suite à donner.
Flore Kini (stagiaire)
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