[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Construire un grand centre de santé au profit des populations, voilà la nouvelle vision de la communauté musulmane du Burkina Faso. Le samedi 8 février 2020, les fidèles musulmans ont procédé à la pose de la première pierre de la construction d’un hôpital, au quartier Tanghin de Ouagadougou. Dans ce projet, il y aura presque toutes les branches de la médecine avec les commodités nécessaires. Il s’agit notamment, en première position d’une maternité, d’un dispensaire, d’un laboratoire, d’une radiologie, des services de médecine et de chirurgie ainsi qu’une administration digne d’un centre médical.
La réalisation du projet de construction de l’hôpital se fera par étape. Elle va atténuer un tant soit peu la souffrance des personnes qui parcourent une certaine distance, pour se rendre dans un centre de santé. « Ce que la communauté musulmane veut faire va épauler l’Etat, et cela va en droite ligne avec la politique du gouvernement de construire des hôpitaux de sorte à ce que personne ne parcourt plus de 5 km pour se soigner », a souligné Rasmané Nassa, représentant de la ministre de la santé.
Donc, il convient pour lui de saluer « cette initiative noble ». A en croire Anatole Bounkougou, député/maire de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, cet acte est une manière aussi de construire le pays. Le président local de la communauté musulmane de Tanghin Adama Ouédraogo quant à lui, a salué l’initiative à sa juste valeur. Au cours de la cérémonie, les bons samaritains apportaient des contributions pour la réalisation effective dudit projet. Parmi ces Samaritains figure l’homme d’affaire burkinabè Inoussa Kanazoé, PDG de Kanis International (CIMFASO et CIM METAL). Ce dernier a donné une somme de 50 millions de francs CFA dont 20 millions en espèce.
Dans le but de bénéficier d’une aide de la part de l’Etat en matière de matériels et d’agents de santé, la communauté compte signer un partenariat avec le ministère de la santé. Cette signature permettra donc à l’hôpital de connaitre des affectations d’agents de santé et de recevoir des matériels médicaux. Le plus essentiel pour le représentant de la communauté catholique Elie Tiendrébeogo, c’est la santé. En effet, à l’écouter, il faut d’abord confier les travaux dans les mains de Allah afin qu’il ait vraiment de la santé dans cet hôpital, une fois terminé. « C’est en Dieu qu’il y a la santé », a-t-il dit.
Cette cérémonie était le lieu pour Abdourahamane Sana, président de la communauté musulmane du Burkina Faso et initiateur du projet, de remercier toute personne de prêt ou de loin qui a donné quelque chose pour la construction du centre. Ces formations sanitaires s’inscrivent dans le cadre des activités de la communauté. Et il est important de retenir que dans ces genres de cas elle ne fait pas du commerce. Ce qui sous-entend que le projet est à but non lucratif. Alors, « nous n’allons pas appliquer une logique de gain dans la mise en œuvre du projet, mais des détails seront définis en temps opportun », a indiqué Arouna Ouédraogo, président du comité de gestion de la mosquée du CHU Yalgado Ouédraogo.
Nicolas Bazié
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…