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La politique innovante, d’impact, du concret et pragmatique : voilà les crédos prônés par le Great call de Silvère Salga. Pour lui, la politique des promesses, de la manipulation, et des mentalités rétrogrades, a fini par créer un dégout général des populations sur tous les plans. Or, la politique en soi est un sacrifice des intérêts particuliers au profit de l’intérêt général. Pour y remédier, les forces en la matière sont le savoir et la volonté de faire, la valorisation des talents et le souci du bien être humain, la science, la technologie, l’initiative et l’entreprenariat.
A écouter l’écrivain, l’ère de la résignation intellectuelle et d’une jeunesse asservissante est terminée. « Nous avons l’obligation morale de réinventer la chose politique au bonheur des populations », a-t-il martelé, en invitant tous les intellectuels des différents rangs à se mettre ensemble. Cependant, il précise que le Great call n’est pas un parti politique, mais un idéal de reconduite politique, en vue d’une nouvelle donne sociétale.
A la question de savoir s’il compte toutefois dans l’avenir créer un parti politique pour la conquête du pouvoir d’Etat, Silvère Salga a répondu en indiquant que l’urgent pour le Burkina n’est pas de créer un parti politique. Par contre, il dit s’engager officiellement à servir le pays sans la création ou l’intégration d’un parti politique.
Nicolas Bazié