[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Contre toute attente, le chef de l’Etat burundais Pierre Nkurunziza a annoncé qu’il ne se présenterait pas à la prochaine élection alors que la nouvelle constitution lui donnait la possibilité de garder le pouvoir jusqu’en 2034.
Imprévisible Nkurunziza. Ce jeudi, à la grande surprise, le chef de l’Etat burundais a annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat à la tête de l’Etat en 2020.
Pourtant dans son palais à Gitega, l’homme fort de Bujumbura avait promulgué lors d’une cérémonie officielle, la nouvelle Constitution controversée, adoptée le 17 mai par référendum qui lui offrait deux nouveaux mandats sur un plateau doré.
« L’histoire s’écrit au centre du pays à Gitega, le chef de l’Etat
Pierre Nkurunziza vient d’apposer sa signature sur la nouvelle Constitution du Burundi », avait indiqué la présidence sur un média social américain (Twitter, ndlr).
Le Burundi a plongé en 2015 dans une grave crise depuis la volonté du Président Pierre Nkurunziza, 54 ans et arrivé au pouvoir en 2005, de briguer un nouveau mandat jugé anticonstitutionnel par l’opposition.
Un référendum adopté à la grande majorité et validé ce jeudi par la cour constitutionnelle devrait permettre au Président de prolonger son règne jusqu’en 2034.