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« Café-drone » : un cadre de réflexion autour des opportunités des drones

 Le samedi 20 novembre 2020, s’est tenu dans les locaux de KeoLID  Innovation Hub, « un Café drone » organisé par DRONE-TECH Africa. Le thème abordé était: « les opportunités liées à l’utilisation de drone civil dans l’Agriculture de précision, le Génie-civil, la Topographie et les énergies renouvelables ».   

De la gauche vers la droite, MAHAMAT Issa Abakar élève Ingénieur en Génie civil, Directeur et fondateur de Drone-Tech Afrique;Moussa SIE enseignant-chercheur de AfricaRice et l’INERA; SAWADOGO Abdoul-Rahim Expert Topographe.

« Café drone », cette initiative de  DRONE-TECH Africa avait pour objectif général de favoriser le réseautage et de découvrir les opportunités liées à l’utilisation des drones civils. De façon Spécifique il s’agissait de :

  • Doter les participants d’opportunités liées à l’utilisation des drones dans les domaines prédéfinis ;
  • Développer des partenariats avec les potentiels clients cibles ;
  • Proposer des offres de service ;
De la gauche vers la droite monsieur AHMAT ABSAKINE YERIMA, conseiller culturel, représentant de l’ambassade du Tchad au Burkina et Djimé ADOUM, le Secrétaire Exécutif du CILSS au Burkina Faso.

Étaient présents à ce « Café drone » des personnalités comme invitées d’honneur : Monsieur AHMAT ABSAKINE YERIMA, conseiller culturel, représentant de l’ambassade du Tchad au Burkina ; Docteur Djimé ADOUM, le Secrétaire Exécutif du CILSS au Burkina Faso ; l’Ex Ministre de l’agriculture du Burkina Monsieur Issa Martin BIKIENGA, l’artiste Malika la Slameuse, mais surtout les acteurs et experts ( panélistes ) de ce secteur d’activité des drones et le représentant de l’ANAC (l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso) en la personne de Monsieur Nicolas Z. KOURA, chef de service des opérations aériennes.

Monsieur Moussa SIE enseignant-chercheur de AfricaRice et l’INERA.

De façon pratique, « le Café drone » s’est déroulé en 02 parties majeures.

  • La première consistait à un exposé des panélistes, chacun respectivement dans son secteur, s’attelant à démontrer la valeur ajoutée que pourrait donner le drone dans ledit secteur. Le bal fut ouvert par Professeur Moussa SIE enseignant-chercheur de AfricaRice et l’INERA « A la question, que peut apporter le drone dans l’agriculture ? je répondrais : c’est immense ! » ainsi a-t-il entamé son propos. Selon Professeur Moussa SIE au Burkina Faso comme dans tous les autres pays du monde, avant l’avènement de drone civil, obtenir l’imagerie des grandes exploitations agricoles vues du ciel on ne pouvait que faire recours aux satellites en orbite autour de la terre ou encore aux aéronefs. Ce qui avait un coût élevé en termes financier avec des résultats peu précis. Cependant l’arrivé des drones civils dans le secteur agricole a révolutionné celui-ci en facilitant les collectes et traitement de données de manière très précises mais surtout à moindre coût par rapport au satellites et aéronefs notamment dans le dimensionnement des plantations, l’état des cultures et leurs traitements phytosanitaires, Etc. Ensuite c’est autour de Monsieur SAWADOGO Abdoul-Rahim Expert Topographe de démontrer le plus qu’offre le drone dans le domaine du foncier plus précisément dans la topographie. Monsieur SAWADOGO explique que le drone civil est venu apporter plus de précision mais surtout la rapidité dans la collecte des données topographiques. Il illustre ses propos par la faculté qu’a un drone avec des capteurs spécifiques à faire ressortir la constitution et la structuration du sol avant un ouvrage en effectuant seulement un scan 2D et 3D d’un terrain. Chose qui avant l’avènement de ces drones civils se faisait par échantillonnage et analyse au laboratoire.

Quant à Monsieur MAHAMAT Issa Abakar élève Ingénieur en Génie civil, Directeur et fondateur de Drone-Tech Afrique, lui a axé son intervention sur l’expertise que pourrait apporter le drone dans le domaine du génie civil. Pour lui, le drone pourrait être l’œil expert du contrôleur des travaux en ce sens qu’il couvre plus facilement l’étendu des travaux de construction en un temps record pour le contrôle et suivi des exécutions des travaux non seulement en termes de qualités pendant leurs exécutions mais également leurs niveaux de dégradations au fil du temps. Ce qui ferait gagner aux entreprises du temps lors des procédures de contrôles des chantiers aussi amoindrir leurs dépenses. En conclusion l’on peut dire que les 03 panélistes sont unanimes sur la valeur ajoutée que pourrait apporter le drone dans leurs domaines respectifs.

Ces différentes interventions se sont faites sous le regard ravis du représentant de l’ANAC en la personne de Monsieur Nicolas Z. KOURA. Ce dernier dans ses mots a traduit ses sentiments de gratitude à l’égard de l’initiateur de  « café drone », lui donnant ainsi cette occasion d’exposer sur l’existence de loi et règlementation en vigueur émanant de l’ANAC et dans une certaine mesure du ministère de la sécurité en matière d’utilisation de ces drones. En effet selon Monsieur KOURA, les drones bien qu’étant des appareils arrivés récemment sur le continent, ils sont soumis à des règlementations portant sur leur utilisation. De ce fait, il invite toute personne intéressée à entreprendre dans ce secteur d’avenir qu’est celui de l’utilisation du drone, à prendre connaissance de ces règlementations en vigueur en la matière.

  • La deuxième partie de « Café-drone », a connu le volet des questions-réponses.
    Monsieur Nicolas Z.Koura chef de service des opérations aeriennes, representant de l’ANAC (l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso.

    La majorité des questions des participants étaient adressées au représentant de l’ANAC dont la question de Monsieur YAMBA Topographe de formation et propriétaire de drone : « j’ai fait l’acquisition d’un Drone depuis 2019 dans le cadre de mes travaux, mais par crainte de ne voler dans une zone interdite de vols sans le savoir, mon drone n’a pas volé depuis que je l’ai acheté. D’où ma question de savoir quelles sont les zones qui sont interdit de vols de drone au Burkina Faso ? ». Et à monsieur KOURA de répondre : « En ce qui concerne les zones sensibles interdites de vols Burkina, elles seront recensées et cartographiées. Puis cette cartographie terminée, elle sera publiée et mise à la disposition des usagers pour qu’ils puissent piloter leurs appareils en toute quiétude ».

Échanges d’expériences entre les participants de Café Drone.

Les questions-réponses se sont succédées pendant une trentaine de minutes, avant de parachuter sur les mots d’encouragement et recommandations des invitées d’honneurs notamment de Monsieur AHMAT ABSAKINE YERIMA, le représentant de l’ambassade du Tchad au Burkina ; Monsieur Djimé ADOUM, le Secrétaire Exécutif du CILSS au Burkina Faso et l’Ex-Ministre de l’agriculture du Burkina Monsieur Issa Martin BIKIENGA.

 Direction de Communication de DRONE-TECH Africa

Mireille Bailly

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