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D’une capacité annuelle de 5 500 tonnes, l’unité de la zone industrielle de Bonabéri, qui a coûté 2,7 milliards de FCFA, a été inaugurée le 12 avril. Elle a vocation à approvisionner le marché de la Cemac en produits Nido et Nido Forti Choco de Nestlé.
Cinq mois après l’annonce de la fermeture de son usine en RDC, Nestlé a inauguré, le 12 avril, son unité de fabrication de produits laitiers dans son complexe de la zone industrielle de Bonabéri, à Douala, en présence du ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Ernest Gbwaboubou.
« Les produits qui en sortiront, à savoir les laits en poudre Nido et Nido Forti Choco, ont vocation à approvisionner le marché de la Cemac », a précisé Thomas Caso, le directeur général du géant mondial de l’agroalimentaire en Afrique centrale. Installée dans un complexe créé en 1981 pour produire des cubes Maggi et complété en 2015 par une unité de conditionnement de café, la nouvelle unité de production emploie actuellement douze personnes, et pourrait à terme accueillir jusqu’à 48 salariés. En tout, ce sont 450 personnes qui travaillent pour la multinationale à Bonabéri.
L’usine, d’une capacité de production annuelle de 5 500 tonnes, a coûté 2,7 milliards de francs CFA (4,12 millions d’euros). Elle s’inscrit dans un plan d’investissement de 10 milliards de FCFA dans la région, annoncé en 2016 par la multinationale et dont les responsables se gardent de dévoiler le contenu. Tout comme ils refusent de préciser leurs objectifs en matière de parts de marché.
Approvisionnement local à 61 %
Le marché camerounais du lait en poudre, dominé par les importations, génère un chiffre d’affaires évalué à 25 milliards de FCFA. Il se compose de 5 000 tonnes de différentes marques de lait, dont plus de la moitié est constitué de sachets individuels, et de 1 300 tonnes de boissons chocolatées.
Selon le groupe suisse, les produits fabriqués au sein du complexe industriel de Bonabéri sont issus à 61 % de matières premières locales, le reste – lait en poudre, sucre et cacao – étant importé. « Nous allons accroître l’approvisionnement local à son maximum, promet Thomas Caso. Mais la qualité des produits est non négociable et nous travaillons là-dessus avec des acteurs sur place. »
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